13 contes classiques de l'enfance, qui sont pourtant terriblement effrayants
Les contes de fées classiques d'Hans Christian Andersen, des frères Grimm ou d'autres auteurs d'antan racontaient généralement des récits sordides destinées à effrayer leurs jeunes lecteurs. À notre époque, beaucoup d'entre eux ont été édulcorés, notamment par Walt Disney, mais connaissez-vous véritablement le côté macabre de ces histoires ?
Pinocchio n'est pas l'histoire mignonne que nous ont racontée Disney ou, plus récemment, Guillermo del Toro. Dans la version originale, il s'agit d'une marionnette maudite qui entraîne son créateur sur des chemins sombres, défiant la morale dans un jeu dangereux aux conséquences inquiétantes.
Une jeune fille tombe sous le charme d'une paire de pantoufles ensorcelées. Son obsession la confronte à une danse macabre où elle décide de se couper les deux pieds si elle ne veut pas mourir.
Dans la version originale, le petit Chaperon rouge n'a pas été sauvé par un chasseur, mais a été mangé par le loup. La connotation s e x u e l l e est claire, et le lupus, au lieu d'être une bête sauvage, la séduit gentiment jusqu'à ce qu'elle se mette elle-même au lit.
Ariel découvre un chant des profondeurs qui attire de sinistres créatures, mettant à l'épreuve son désir d'explorer le monde des humains dans une mer pleine de dangers. Au cours de ce voyage, elle tombe amoureuse d'un humain et offre son âme et sa voix à une sorcière des océans.
Dans la version originale, l'horloge qui sonne minuit pour Cendrillon est une heure maudite. Si elle n'arrive pas à l'heure chez elle, des événements terribles se produiront. En outre, les deux demi-sœurs doivent se couper les talons pour entrer dans leurs pantoufles. Finalement, elles se font arracher les yeux par des pigeons. Est-ce vraiment une histoire à raconter aux enfants ?
Hansel et Gretel est un conte écrit par les frères Grimm : Jacob et Wilhelm. Publié en 1812, le conte met en scène un frère et une sœur qui sont abandonnés par leurs parents dans une forêt enchantée où ils sont séduits par les illusions offertes par une petite maison faite de bonbons et de sucreries... Attention, la sorcière n'est pas loin, et mange les enfants perdus !
Dans la version originale, le joueur de flûte sauve le village des rats et les habitants décident de ne pas le payer. Il entraîne alors les enfants vers la rivière avec sa musique, où il les force à entrer et à se noyer.
Prisonnière de la tour de la méchante sorcière nommée Mère Gothel, Raiponce passe ses journées à jouer avec Pascal, son ami caméléon, particulièrement à la cachette et à brosser ses très longs cheveux blonds. La jeune fille ne rêve que d'une chose, découvrir le monde extérieur. Cette version de Disney est édulcorée, car la vraie a été jugée bien trop "violente".
Boucle d'or, bien trop curieuse, s'aventure dans une maison et dérange les habitudes des ours qui, voyant leurs coutumes attaquées, la dévorent.
Alice est piégée dans un pays déformé, confrontée à ses propres démons inconscients, projetant des versions altérées d'elle-même qui remettent en question son identité et sa santé mentale.
Ce récit plein de symbolisme macabre est bien loin de la version édulcorée de Disney. Dans la véritable histoire, des thèmes aussi sombres que les sept péchés capitaux (représentés par les sept nains, la vanité et l'envie) sont abordés.
Ce livre allemand, publié en 1845, est connu pour son contenu dérangeant et cinglant. Il s'agit d'un recueil d'histoires qui présentent des châtiments exemplaires pour les enfants désobéissants.
Cette histoire de Neil Gaiman est connue pour son contenu inquiétant et mystérieux, que l'on retrouve également dans un film relativement récent, qui aborde des thèmes tels que la manipulation, l'identité personnelle et les apparences trompeuses.
La première théorie explique que les contes de fées n'ont jamais été destinés aux enfants, ils ont été créés pour l'amusement des adultes, d'où leur contenu sordide, sobre et souvent avec des connotations s e x u e l l e s.
À l'époque, les enfants n'avaient pas la considération qu'ils ont aujourd'hui, et la manière la plus efficace de les éduquer était de leur faire craindre les conséquences de leurs actes.
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