Découvrez les Blue Zones, ces pays où l’on vit mieux et plus longtemps
La Sardaigne, en Italie. Dans cette région, on trouve une forte concentration de centenaires, selon une étude de 2004. C'est la première "Blue Zone". Depuis, cinq autres régions du monde sont qualifiées du même terme par Dan Buettner, l’auteur de l’article et chercheur du magazine mensuel américain "National Geographic".
La plupart des données obtenues par Buettner et son équipe relèvent de l'observation et ne peuvent être testées, bien qu'il ait identifié des facteurs communs à toutes ces zones et qu'il les utilise pour élaborer un plan directeur en vue d'un changement de politique aux États-Unis, alors même que les scientifiques remettent en cause le concept de "Blue Zones".
Dans "The Blue Zones : Lessons for Living Longer From the People Who've Lived the Longest", le livre de Buettner, il nous présente l'île d'Ikaria, en Grèce (sur la photo), la première des cinq "Blue Zones" découvertes.
Loma Linda, en Californie. Selon Buettner, les fidèles de cette communauté de l'Église adventiste du septième jour vivent dix ans de plus que le reste de la population des États-Unis.
Selon le site web de Buettner, si la Sardaigne, en Italie, est une "Blue Zone", la raison semble être génétique. Le marqueur M26 est lié à une longévité exceptionnelle. C'est la première de ces zones découvertes par les chercheurs.
Selon Buettner, les habitants d'Okinawa ont moins de cancers, de maladies cardiaques ou de démence que les Américains. Le Japon est le pays où l'espérance de vie est la plus longue. Et c'est à Okinawa que vivent les femmes les plus âgées de la planète.
C'est au concept de "plan de vida" (plan de vie) que les habitants de Nicoya, au Costa Rica, doivent leur longévité, selon Buettner. Cette dernière "Blue Zone" est une péninsule d'Amérique du Sud.
En identifiant des traits de caractère et des habitudes qui, selon la science, contribuent à augmenter l'espérance de vie, quelques-unes des affirmations de Buettner s'appuient sur un fondement scientifique, même si certaines de ses recherches sont contestées par une partie de la communauté scientifique.
Le mode de vie est plus important pour la longévité humaine que la génétique. C'est l'affirmation principale du chercheur, et elle est confirmée par la recherche, selon le site d'informations scientifiques "Live Science".
Produits laitiers pauvres en matières grasses, huiles insaturées (comme l'huile d'olive par exemple), fruits et légumes, légumineuses, noix, graines et un peu de viande : c'est la base alimentaire de ces "Blue Zones".
Selon "Live Science", la "règle des 80 %" peut réduire le risque de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires, de cancer et de troubles neurologiques. Et ça tombe bien, c'est l'une des caractéristiques identifiées par Buettner dans les "Blue Zones" : les gens devraient arrêter de manger lorsqu'ils sont rassasiés à 80 %.
Buettner décrit toutes les zones bleues comme des lieux actifs où les gens se déplacent souvent. Selon une analyse de 2021 publiée dans la revue "Preventive Medicine" et reprise par "Live Science", les personnes très actives sont moins susceptibles de mourir prématurément.
Une étude publiée en 2016 dans la revue "Psychosomatic Medicine" suggère qu'avoir un but dans la vie, un "plan de vida", comme on dit à Nicoya, ou un "ikigai" comme disent les habitants d'Okinawa, permettent aux gens de vivre plus longtemps.
Selon une méta-analyse de 2010 publiée dans la revue "PLOS Medicine", les études semblent largement favorables à l'affirmation de Buettner selon laquelle les liens sociaux solides favorisent la longévité.
Il est essentiel d'avoir des relations solides, mais il est aussi, et peut-être plus, important de s'impliquer dans sa communauté, selon la méta-analyse, qui révèle qu'une intégration sociale est encore plus efficace pour prolonger l'espérance de vie.
La vie simple et détendue que Buettner affirme avoir trouvée dans les "Blue Zones" est peut-être ce dont nous avons besoin pour vivre plus longtemps. Une étude de 2022 publiée dans la revue scientifique médicale britannique "The Lancet" prouve que le stress et les troubles liés au stress augmentent considérablement le risque de mortalité, toutes causes confondues.
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