Que devient Maxime Le Forestier, qui vient de fêter ses 75 ans ?

De nouveau en tournée
Que devient-il ?
Ses origines
En duo avec sa sœur
Indiscipliné et antimilitariste
En soutien aux réfractaires
Le succès de Mon Frère
Ciblé par l’extrême-droite
Des titres plus mainstream
Toujours utopiste
Une traversée du désert
Des salles à moitié vides
Né quelque part
Des succès qui s’enchaînent
Dernier album en 2019
Déguisé en Yves Mourousi
Un saltimbanque
Un premier fils
Une surdité sévère
Fabienne et Arthur
Une légende vivante
De nouveau en tournée

Alors qu’il a fêté ses 75 ans le 10 février dernier, Maxime Le Forestier est de nouveau en tournée ! Il se produira notamment au Havre le 17 février et dans plusieurs villes de Belgique fin mars.

Que devient-il ?

Que devient le chanteur, qui fut jadis l’idole musicale de toute une jeunesse révoltée ? Et quels ont été les moments marquants de sa vie ? Un tour d’horizon en images.

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Ses origines

Né en 1949 d’un père britannique et d’une mère française qui avait vécu en Angleterre, le futur artiste a eu pour prénom de naissance Bruno. Il a deux sœurs aînées, Anne et Catherine.

En duo avec sa sœur

C’est avec cette dernière que le chanteur débute dans les années 1960, en formant le duo « Cat & Maxim ». Il prend alors définitivement le prénom de Maxime.

Indiscipliné et antimilitariste

Immédiatement après Mai-68, le jeune homme est envoyé au service militaire chez les parachutistes, où son caractère indiscipliné lui vaut d’être exclu du régiment. Il tire de cette expérience la chanson antimilitariste « Parachutiste ».

En soutien aux réfractaires

Des années après, en 1981, il a cosigné la publication « Avis de recherche » dédiée au soutien des appelés réfractaires au service militaire, toujours obligatoire en France à l’époque.

Le succès de Mon Frère

En 1972, le premier album sort, intitulé « Mon Frère ». Vendu à plus d’un million d’exemplaires, il assure une popularité définitive à Maxime Le Forestier, faisant de lui une idole anarchiste dans l’effervescence des années 1970.

Ciblé par l’extrême-droite

Son antimilitarisme prononcé lui vaut d’être ciblé par des mouvements d’extrême-droite. En 1975, des membres d’un groupuscule néofasciste font irruption dans les locaux d’Europe 1 pour interrompre une émission dédiée au chanteur.

Des titres plus mainstream

Après une jeunesse très rebelle, Maxime Le Forestier a évolué vers un registre plus mainstream. Il a repris de nombreux titres de Georges Brassens et composé pour Julien Clerc (avec lui sur la photo).

Toujours utopiste

« Je n’ai pas changé le monde, mais je ne pense pas que le monde m’ait beaucoup changé. Je suis toujours un peu utopiste, un peu dingue et sur un nuage », avait-il cependant déclaré en 1988 dans l’émission « Bains de minuit », présentée par Thierry Ardisson.

Une traversée du désert

Pourtant, le chanteur a connu une traversée du désert au début des années 1980 : « Je me suis aperçu que les salles étaient moins pleines qu’avant. J’ai pris ça de manière philosophique. Je me suis dit : ’je vais arrêter la scène et quand les gens auront de nouveau envie, je reviendrai.’ », sourit-il en repensant à cette époque, repris par ‘Le Figaro’.

Des salles à moitié vides

Et que faire lorsque les salles dans lesquelles il se produit sont à moitié vides ? « Cela file le bourdon. Mais il faut chanter pour ceux qui sont là. On ne peut pas faire payer à ceux qui sont venus le fait que l’autre moitié de la salle ne soit pas venue », avait-il dit à l’époque.

Né quelque part

En 1987, l’artiste a enregistré « Né quelque part », un tube au succès fulgurant grâce auquel il a remporté une Victoire de la musique l’année suivante.

Des succès qui s’enchaînent

Il renoue ensuite avec le succès, grâce aux albums « Sagesse du fou » (1991) et « Passer ma route » (1995). En 1996, il est même couronné d’une Victoire du meilleur artiste masculin.

Dernier album en 2019

En 2019, l’interprète a sorti son dernier album, « Paraître ou ne pas être », à l’âge de 70 ans. L’année suivante, il a été gratifié d’une Victoire d’honneur pour l’ensemble de son parcours musical.

Déguisé en Yves Mourousi

Chanteur accompli, Maxime Le Forestier est aussi un homme plein de fantaisie. Un exemple ? Il s’était déguisé en Yves Mourousi (sur la photo) dans une émission de Patrick Sébastien à la télévision.

Un saltimbanque

‘Le Figaro’ rapporte ce qu’il avait déclaré à ce propos : « J’espère que le public s’est marré. J’ai toujours dit que j’étais un saltimbanque, pas un penseur ou un philosophe. Je n’ai pas honte. Je suis prêt à le refaire et je suis prêt à me déguiser en Mireille Mathieu. »

Un premier fils

Maxime Le Forestier étale rarement sa vie privée. Mais le public sait qu’il a eu un premier fils, Philippe, avec son ancienne compagne brésilienne, Bettina.

Une surdité sévère

« Après notre séparation, c'est moi qui l'ai élevé. Il est né avec une surdité sévère, mais avait envie de communiquer, alors il était hors de question de le laisser isolé, confiné dans le silence. J’ai décidé de lui apprendre à parler et cela m’a pris cinq ans », a-t-il confié à ‘Paris Match’ en 2013.

Fabienne et Arthur

Depuis près de 50 ans, le musicien a refait sa vie avec Fabienne, l’ancienne programmatrice de Coluche à la radio. Il a eu avec elle un deuxième fils, Arthur (avec lui sur la photo), qui a suivi la vocation paternelle de chanteur.

Une légende vivante

Même s’il a connu des hauts et des bas en plus d’un demi-siècle de carrière, Maxime Le Forestier reste une légende vivante de la chanson française. Souhaitons-lui le meilleur pour ses prochains concerts !