Sophie d’Édimbourg, la duchesse anglaise qui aurait pu devenir reine d’Estonie !
Connaissez-vous Sophie Rhys-Jones, l’épouse du Prince Edward d’Angleterre et duchesse d’Édimbourg, qui aurait pu monter sur le trône d’un autre État européen ? Un portrait en images.
Née en 1965 à Oxford, la future aristocrate est issue d’une famille de la classe moyenne anglaise : son père était directeur des ventes d’une société d’import-export, et sa mère secrétaire et engagée dans des actions caritatives.
Sophie a débuté sa carrière professionnelle dans les relations publiques, en travaillant d’abord pour le compte de la radio britannique ‘Capital’. En 1996, elle crée sa propre agence, RJH Public Relations, qu’elle dirige jusqu’en 2001.
Le destin de la jeune femme a basculé lorsqu’elle a rencontré le Prince Edward, le quatrième et dernier enfant de la Reine Elizabeth et du Prince Philip. La demande en mariage n’a été faite qu’en 1998, cinq ans après leur rencontre.
Leur mariage célébré à Windsor a été retransmis à la télévision et a attiré environ 200 millions de téléspectateurs. De l’organisation de la cérémonie au look de la mariée, les noces ont été somptueuses !
En épousant Edward, Sophie Rhys-Jones est devenue la comtesse de Wessex. Son époux avait reçu de sa mère le titre de comte à l’occasion de son mariage.
Le couple a eu deux enfants, Louise Mountbatten-Windsor, née en 2003, et James, le vicomte Severn, né en 2007 (avec elle sur la photo).
En 2001, la comtesse a commis une gaffe mémorable qui a mis fin à son parcours dans les relations publiques : elle a décrit la Reine comme une « si chère vieille » à un journaliste déguisé en cheikh qu'elle considérait comme un potentiel client, comme le rapporte ‘Vanity Fair’.
« Il m'a fallu un certain temps pour trouver mes marques. Ce qui m'a frustrée, c'est que j'ai dû revoir à la baisse mes attentes par rapport à ce que je pouvais faire. », a déclaré Sophie, citée par le même média. Il n’est pas toujours aisé de s’intégrer dans l’univers feutré de la monarchie britannique !
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Un fait insolite rapporté par ‘Gala’ : l’épouse d’Edward aurait pu devenir reine à part entière, non pas d’Angleterre, mais d’Estonie !
En effet, Edward avait été sollicité en 1994, peu de temps après la chute de l’URSS et l’indépendance retrouvée du pays. Le leader du parti royaliste estonien avait vu en lui le candidat idéal pour occuper la fonction.
@ Stanislav Rabunski / Unsplash
Edward avait refusé poliment cette demande flatteuse, mais incongrue : il avait répondu que l’idée était « inconcevable mais charmante », comme le rappelle ‘Gala’.
Bien qu’il n’ait finalement régné sur aucun pays, le couple a récemment pris du galon : lors des 59 ans d’Edward, son frère, le roi Charles III, lui a accordé le titre de duc d’Édimbourg. La comtesse de Wessex est donc devenue la duchesse d’Édimbourg.
Sophie avait une relation très proche avec la Reine Elizabeth, décédée en 2022. Une source du ‘Daily Telegraph’, citée par ‘Vanity Fair’, a indiqué qu’elle avait été la « belle-fille préférée » de la défunte monarque.
La comtesse de Wessex avait d’ailleurs donné à sa belle-mère le surnom très affectueux de « mama » à l’occasion d’un discours public.
« Sophie est faite pour le rôle de médiatrice » a souligné la même source du ‘Daily Telegraph’, car « elle a les pieds sur terre et se contente de faire ce qu'elle a à faire ». À défaut de régner à Tallinn, la duchesse d’Édimbourg devrait continuer à tenir un rôle important dans la famille royale anglaise.