Curiosités sur 'Le Parrain', à l'occasion du 50e anniversaire du film

1927-2022 : 50 ans déjà !
Le titre que Coppola voulait
George Lucas a secrètement participé
Pas d'apparition au générique
Des tensions au sein de la production
Les raisons de licencier Coppola
Du gaspillage inutile et coûteux
Frank Sinatra aurait pu jouer Vito Corleone
Les conditions imposées à Marlon
Mémoriser le script ? Non merci
Un vrai dîner avec la mafia
La voix de Frank Costello
Un scénario qui bat tous les records
Une illustre mise au rebut
Pas d'Oscar pour Brando
Al Pacino en colère
Récompensé par la suite
Ils n'avaient pas confiance mais...
Un problème de contrat
De Niro a dit non (et il avait raison)
Un autre illustre mis au rebut
Les raisons du refus de Jack
Adapté à tous les rôles
Improvisation légendaire
Et un autre illustre mis au rebut
Une star qui en impose
Le naturel d'un non-professionnel
Entre Avalon et Damone
Vic Damone a eu le rôle mais...
Al Martino chante un tube de Vic Damone
Tous les prix sauf l'Oscar
Une redite
La Mafia a adoré
1927-2022 : 50 ans déjà !

'Le Parrain', l'un des meilleurs films de l'histoire, aura 50 ans en 2022 et quelle meilleure façon de lui rendre hommage qu'en se remémorant certaines curiosités qui ont entouré le film, son tournage et sa production.

Le titre que Coppola voulait

Francis Ford Coppola voulait que le film s'appelle "Le Parrain de Mario Puzo", pour donner visibilité et pertinence à l'auteur du roman original. Finalement, il s'est arrêté sur 'Le Parrain', tout simplement.

George Lucas a secrètement participé

George Lucas était chargé de monter la séquence dans laquelle, à travers des photos, la guerre entre familles mafieuses est illustrée. C'est ainsi qu'il a remercié Coppola de l'avoir aidé à financer 'American Graffiti' (1973).

Pas d'apparition au générique

Bien sûr, Lucas a demandé à ne pas être crédité. Ce que tout le monde ne sait pas, c'est que les scènes de crime sur les photos sont réelles.

Des tensions au sein de la production

Les relations de Coppola avec la Paramount étaient tendues en permanence. La société de production a voulu le licencier à plusieurs reprises pour diverses raisons.

Les raisons de licencier Coppola

Les raisons évoquées ont été les suivantes : le non-respect du calendrier (le tournage a duré 77 jours au lieu de 62), les dépenses excessives, la volonté de tourner en Sicile, ou encore ce que les financeurs du film ont considéré comme des erreurs dans le casting.

Du gaspillage inutile et coûteux

Un exemple de gaspillage est la scène des funérailles de Vito Corleone où 20 limousines, 150 figurants et des milliers de dollars de fleurs ont été utilisés.

Frank Sinatra aurait pu jouer Vito Corleone

Otto Preminger, François Truffaut, Fred Zinnemann ou Peter Bogdanovich constituaient d'autres options pour réaliser le film. Si Preminger avait accepté, Frank Sinatra (photo) aurait été Vito Corleone.

Les conditions imposées à Marlon

Paramount a mis trois conditions à Marlon Brando : il ne serait pas payé tant que le tournage ne serait pas terminé, il paierait toutes les dépenses inutiles qu'il aurait et il devait faire un test de caméra.

Mémoriser le script ? Non merci

Il était toutefois autorisé à ne pas apprendre le scénario et à lire ses répliques sur des cartes géantes qui étaient hors champ.

Un vrai dîner avec la mafia

Légende urbaine ou réalité ? On dit que Marlon Brando, par l'intermédiaire de l'acteur Al Lettieri (qui joue Sollozo dans le film), a réussi à obtenir un dîner avec des mafieux. Al Lettieri (apparemment toujours) avait un parent ayant des liens avec l'une des familles de la mafia de New York.

La voix de Frank Costello

Marlon Brando s'est inspiré du mafieux Frank Costello, qu'il avait vu à la télévision 20 ans plus tôt, pour la voix chuchotante caractéristique de son personnage.

Un scénario qui bat tous les records

Le scénario de Marlon Brando a été vendu aux enchères à New York après sa mort pour 12 800 $, le montant le plus élevé jamais payé pour un scénario.

Une illustre mise au rebut

Orson Welles s'est même proposé pour le rôle de Vito Corleone mais Coppola avait déjà en tête de l'attribuer à Marlon Brando.

Pas d'Oscar pour Brando

Marlon Brando a envoyé Sacheen Littlefeather pour récupérer l'Oscar. Au nom de l'acteur, elle a refusé la statuette et a prononcé un discours célèbre dénonçant l'extermination et la marginalisation des Amérindiens.

Al Pacino en colère

De son côté, Al Pacino a boycotté sa présence aux Oscars pour sa nomination en tant que second rôle. Il considérait (à juste titre) qu'il était la star du film.

Récompensé par la suite

En échange, l'acteur recevra 600 000 dollars et 10 % des recettes du film "Le Parrain II" (1974).

Ils n'avaient pas confiance mais...

Curieusement, Al Pacino n'était pas du goût de la société de production, jusqu'à ce qu'ils le voient dans "Panique à Needle Park" (1971) et qu'ils changent d'avis.

Un problème de contrat
De Niro a dit non (et il avait raison)

Ce rôle dans "The Gang That Couldn't Shoot Straight" avait été offert à Robert De Niro, qui l'a également refusé, lui permettant d'être le jeune Vito Corleone dans "Le Parrain II" et de remporter son premier Oscar.

Un autre illustre mis au rebut

L'un des candidats pour être Michael Corleone, le personnage d'Al Pacino, était aussi Jack Nickolson (sur la photo, à droite).

Les raisons du refus de Jack

L'acteur a refusé le rôle pour deux raisons : il estimait qu'il serait mieux interprété par quelqu'un ayant des racines italiennes, et il n'allait partager aucune scène avec son admiré Marlon Brando.

Adapté à tous les rôles

James Caan a été envisagé pour plusieurs rôles principaux mais a finalement décroché le rôle de Sonny Corleone.

Improvisation légendaire

Dans la scène où il casse l'appareil photo du photographe du FBI, James Caan a improvisé et le visage paniqué de l'acteur jouant le photographe est réel.

Et un autre illustre mis au rebut

Anthony Perkins a même auditionné pour jouer Sonny Corleone.

Une star qui en impose

Lenny Montana, qui jouait Luca Brassi, était si nerveux à l'idée de travailler avec Marlon Brando qu'il s'est trompé plusieurs fois sur certaines de ses répliques. Ses erreurs, sa façon de bégayer, ont été utilisées par Coppola dans certaines séquences.

Le naturel d'un non-professionnel

Coppola aimait le naturel que ces erreurs ont provoqué et les a laissées dans le montage final, dans le cadre de sa pratique de son élocution.

Entre Avalon et Damone

Deux grands noms de la chanson, Frankie Avalon (photo) et Vic Damone, se sont disputés le rôle de Johnny Fontane.

Vic Damone a eu le rôle mais...

Coppola a choisi Vic Damone (photo) mais le rôle a finalement été attribué à Al Martino, qui (toujours selon la légende) aurait utilisé l'influence de la mafia pour l'obtenir.

Al Martino chante un tube de Vic Damone

Le personnage joué par Al Martino (photo) chante dans le film "I Have But One Heart", le premier tube de Vic Damone.

Tous les prix sauf l'Oscar

Nino Rota a remporté le Golden Globe, le BAFTA et le Grammy de la meilleure bande originale, mais n'a même pas été nominé pour un Oscar. Comment est-ce possible ?

Une redite

L'Académie lui a retiré sa nomination lorsqu'il a été découvert qu'il avait réutilisé la partition qu'il avait déjà utilisée dans "Fortunela" (1958).

La Mafia a adoré

Et qu'est-ce que la mafia a dit à propos du "Parrain" ? Selon les abondants articles écrits au cours des 50 dernières années, le film a enchanté les familles du crime. À tel point qu'ils ont commencé à imiter (avec des phrases, des vêtements, etc.) ses protagonistes. Comme l'indique un titre du New York Times à l'occasion du 50e anniversaire de la sortie du film : "Avec 'Le Parrain', l'art a imité la vie de la mafia". Et vice versa".

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