Découvrez tous les lauréats du César du meilleur film
« Emilia Pérez » a remporté sept Césars cette année, dont celui du meilleur film. Ce long-métrage de Jacques Audiard met en scène le changement de genre d’un chef de cartel mexicain en fuite, appuyé dans sa démarche par une avocate.
L'année dernière, la récompense avait été attribuée à « Anatomie d'une chute » de Justine Triet, un imbroglio judiciaire et familial qui avait connu un succès international.
En 2023, c’est « La Nuit du 12 », réalisé par Dominik Moll, qui avait été primé. Ce polar sans issue sur le meurtre d’une jeune femme à Grenoble avait fait un carton plein avec un total de six distinctions !
En 2022, l’adaptation signée Xavier Giannoli du célèbre roman d’apprentissage de Balzac avait triomphé, avec un record de 15 nominations et 7 Césars remportés, dont celui du meilleur film.
L’année précédente, le jury avait choisi « Adieu les c o n s » d’Albert Dupontel : une délicieuse satire de la société du tout-numérique, dans laquelle le cinéaste avait partagé l’affiche avec Virginie Efira.
En 2020, au cours d’une cérémonie marquée par une polémique sur le film de Roman Polanski, le César du meilleur film avait été attribué aux « Misérables » de Ladj Ly, une fresque au réalisme décapant sur la jeunesse et la police dans la banlieue de Paris.
Le dernier film distingué par la récompense suprême durant la décennie 2010 a été « Jusqu'à la garde » de Xavier Legrand, un drame familial dans lequel un couple en plein divorce se déchire pour la garde des enfants.
En 2018, le César du meilleur film a été remporté par « 120 battements par minute » de Robin Campillo, qui traite de la propagation de l’épidémie de Sida au début des années 1990.
En 2017, la récompense a été décernée à « Elle » de Paul Verhoeven, le réalisateur de « Basic Instinct ». Cette narration à couper le souffle met en scène une Isabelle Huppert en pleine crise existentielle après avoir été violemment abusée. L’actrice a, elle aussi, remporté un César pour sa performance de haut vol !
C’est « Fatima », réalisé par Philippe Faucon, qui avait été primé en 2016 : ce long-métrage met en scène la vie en France d’une femme d’origine maghrébine qui jongle entre des emplois précaires et l’éducation de ses deux filles.
Un an plus tôt, le César du meilleur film avait été attribué à « Timbuktu ». Cette réalisation signée Abderrahmane Sissako dépeint la manière dont les islamistes prennent le contrôle d’un village malien pour y imposer progressivement les préceptes de la charia.
En 2014, Guillaume Gallienne avait fait sensation avec sa comédie autobiographique, « Les Garçons et Guillaume, à table ! », adaptée d’un de ses spectacles au théâtre et dans laquelle il joue son propre rôle et celui de sa mère. Avec à la clé cinq Césars glanés, dont celui du meilleur film !
Palme d’or à Cannes en 2012, « Amour » de Michael Haneke, qui porte à l’écran l’histoire d’un couple d’octogénaires, avait également plu aux jurés des Césars qui lui avaient octroyé cinq récompenses, dont celle du meilleur film.
Récompensé par cinq Oscars, une performance rare pour un film français, « The Artist » de Michel Hazanavicius a remporté six Césars en 2012, et notamment celui du meilleur film.
En 2011, « Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois, une réalisation librement inspirée de l’assassinat des moines de Tibhirine, en Algérie, en 1996, avait été couronné d’un César du meilleur film.
En 2010, cette distinction avait été remportée par « Un prophète » de Jacques Audiard, avec Tahar Rahim dans le rôle principal : une fresque hyperréaliste sur la violence du monde carcéral dans laquelle un détenu solitaire doit faire sa place entre différents clans.
La statuette du meilleur film a été décernée à « Séraphine » de Martin Provost en 2009, un biopic sur la peintre autodidacte Séraphine de Senlis, interprétée pour l’occasion par Yolande Moreau.
« La Graine et le Mulet » est la deuxième réalisation d’Abdellatif Kechiche à avoir remporté le César du meilleur film. Cette fiction raconte l’histoire d’un ouvrier des chantiers navals au chômage qui souhaite ouvrir un restaurant et doit s’appuyer pour cela sur son ancienne et sa nouvelle famille.
En 2007, « Lady Chatterley » de Pascale Ferran, une adaptation du roman de D. H. Lawrence, avait reçu cinq Césars, dont celui du meilleur film et celui de la meilleure actrice pour Marina Hands.
L’année précédente, le César du meilleur film avait été décerné à « De battre mon cœur s'est arrêté » de Jacques Audiard : l’histoire de la rédemption d’un jeune marchand de biens interprété par Romain Duris, qui évolue dans un univers brutal avant de rencontrer une jeune pianiste chinoise et de se passionner pour la musique classique.
Premier film de Kechiche honoré par cette récompense, « L'Esquive » met en scène des adolescents de banlieue qui répètent pour jouer « Le Jeu de l’amour et du hasard » de Marivaux, et dont le propre destin fait écho avec l’intrigue de la pièce.
En 2004, c’est un réalisateur canadien, Denys Arcand, dont le film avait été césarisé : « Les Invasions barbares » est le dernier volet d’une trilogie, dans lequel le personnage principal tombe gravement malade et voit affluer à son chevet ses connaissances présentes et passées.
Palme d’or au Festival de Cannes 2002, « Le Pianiste » de Roman Polanski raconte la survie d’un pianiste juif dans l’horreur du ghetto de Varsovie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Succès aussi complet qu’inattendu en salles, « Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain » de Jean-Pierre Jeunet, avec Audrey Tautou dans le rôle principal, a remporté quatre Césars, dont celui du meilleur film.
En 2001, c’est « Le Goût des autres » d’Agnès Jaoui, une comédie dramatique avec son éternel compère Jean-Pierre Bacri, qui a remporté la distinction tant convoitée.
La décennie 2000 avait été ouverte par le triomphe de « Vénus beauté (institut) », réalisé par Tonie Marshall et avec Nathalie Baye, qui avait gagné quatre statuettes, dont celle du meilleur film.
En 1999, le film « La Vie rêvée des anges » d’Erick Zonca avait été couronné : l’histoire de deux jeunes femmes en quête d’aventure, dont les actrices Élodie Bouchez et Natacha Régnier ont remporté respectivement les prix de la meilleure actrice et du meilleur espoir féminin.
Troisième réalisation d’Alain Resnais à gagner le César du meilleur film, « On connaît la chanson » est une comédie de mœurs avec un casting trié sur le volet : Pierre Arditi, Sabine Azéma, Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, André Dussollier, Lambert Wilson…
En 1997, le jury avait primé « Ridicule », un film historique de Patrice Leconte dont le décor est la cour du roi Louis XVI.
L’année 1996 a été marquée par le triomphe de « La Haine ». Réalisé par Mathieu Kassovitz, ce film français culte des années 1990 raconte en noir et blanc l’histoire et les difficultés de trois jeunes d’une banlieue défavorisée de Paris.
L’année précédente, le César du meilleur film avait été décerné aux « Roseaux sauvages » d’André Téchiné, une fiction qui se déroule au début des années 1960, avec la guerre d’Algérie en toile de fond.
Le deuxième film d’Alain Resnais à avoir remporté le plus prestigieux des Césars est « Smoking/No Smoking », l’adaptation d’une pièce de théâtre anglaise avec le duo Pierre Arditi/Sabine Azéma à l’affiche.
En 1993, les jurés de l’Académie des Césars avaient primé « Les Nuits fauves », l’adaptation signée Cyril Collard de son récit autobiographique sur les années Sida, dans laquelle il tient aussi le rôle principal. Une récompense aux accents tragiques puisque Collard est décédé trois jours avant la cérémonie, ce qui en fait le seul vainqueur posthume à ce jour.
En 1992, le César du meilleur film a été octroyé à « Tous les matins du monde » d’Alain Corneau, un film biographique sur le compositeur Marin Marais, avec le père Gérard et le fils Guillaume Depardieu dans le rôle du musicien aux différents âges de sa vie.
Une autre réalisation avec Gérard Depardieu avait été primée l’année précédente : « Cyrano de Bergerac » de Jean-Paul Rappeneau, l’adaptation de la mythique pièce d’Edmond Rostand, qui a égalé le record de 10 Césars remportés.
En 1990, le César du meilleur film avait été attribué à « Trop belle pour toi » de Bertrand Blier, une comédie dramatique explorant un triangle amoureux entre Josiane Balasko, Carole Bouquet et l’inévitable Gérard Depardieu.
Le dernier César du meilleur film de la décennie 1980 a été remporté par « Camille Claudel » de Bruno Nuytten, un biopic sur la sculptrice, sœur du poète Paul Claudel et égérie d’Auguste Rodin, avec Isabelle Adjani dans le rôle-titre (elle-même césarisée pour sa prestation).
Un an plus tôt, c’est « Au revoir les enfants » de Louis Malle qui avait été primé, l’histoire romancée du prêtre résistant Jacques de Jésus, qui cacha des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Un autre personnage religieux dont la mise en scène a ému les jurés des Césars : Sainte-Thérèse de Lisieux, montrée très librement à l’écran dans « Thérèse » d’Alain Cavalier, avec Catherine Mouchet dans le rôle-titre.
« Trois hommes et un couffin » de Coline Serreau, a été récompensé en 1986. Mettant en scène trois hommes célibataires devant subitement s’occuper d’un bébé, cette mythique comédie est le numéro 1 au box-office de tous les films jamais primés dans cette catégorie, avec 10,2 millions d’entrées en salles.
En 1985, le choix du jury s’était porté sur « Les Ripoux », le premier volet signé Claude Zidi d’une série de comédies policières dans le Paris populaire, avec un duo Philippe Noiret/Thierry Lhermitte à l’affiche.
1984 est la seule année où deux longs-métrages ont remporté ex aequo le César du meilleur film, à savoir « Le Bal » d’Ettore Scola et « À nos amours » de Maurice Pialat.
En 1983, « La Balance » de Bob Swaim s’est vu décerner le César du meilleur film. Il s’agit d’une plongée dans l’univers des indicateurs infiltrés dans le milieu de la pègre.
En 1982, « La Guerre du feu » de Jean-Jacques Annaud, un film d’aventures qui se déroule durant la Préhistoire, a eu les faveurs du jury des Césars.
L’année précédente, « Le Dernier Métro », l’un des derniers films de François Truffaut qui se déroule à Paris sous l’Occupation, a remporté le nombre record de 10 Césars, dont les cinq majeurs (meilleur film, meilleure réalisation, meilleur scénario, meilleure actrice pour Catherine Deneuve et meilleur acteur pour Gérard Depardieu).
En 1980, « Tess » de Roman Polanski, dont le décor est l’Angleterre rurale et puritaine de la fin du XIXe siècle, a remporté le César du meilleur film.
En 1979, la récompense était allée au film « L’Argent des autres » de Christian de Chalonge, dont la toile de fond est la crise économique et la vague de licenciements des années 1970, avec Jean-Louis Trintignant à l’affiche.
Le premier César du meilleur film remporté par une œuvre d’Alain Resnais date de 1978 : il s’agit de « Providence », un film à moitié fantastique dont l’acteur principal est Dirk Bogarde.
Un an auparavant, la distinction-reine avait été remportée par « Monsieur Klein » de Joseph Losey, avec Alain Delon, l’aventure dramatique d’un homme pris dans un engrenage infernal dans le Paris de l’Occupation.
Lors de la toute première cérémonie des Césars, en 1976, le prix du meilleur film avait été décerné au « Vieux fusil » de Roberto Enrico, qui met en scène la vengeance d’un homme interprété par Philippe Noiret après le meurtre de sa femme par les Waffen SS, dans la France occupée de la Guerre de 1940.