Tout le palmarès des Césars 2025
La 50e cérémonie des Césars a eu lieu à l'Olympia de Paris ce vendredi 28 février. Retrouvez en images tout le palmarès de cette soirée spéciale dans le monde du cinéma français !
La soirée a été présentée par une légende et par une gloire montante du septième art : Catherine Deneuve et Jean-Pascal Zadi. Et l’un des films en course a été particulièrement récompensé !
Donné parmi les favoris de la soirée avec 12 nominations, récompensé à Cannes et aux Golden Globes et nominé pour plusieurs Oscars, « Emilia Pérez » de Jacques Audiard est reparti avec sept statuettes dans sa besace.
Le film a notamment remporté les prestigieux Césars du meilleur film et de la meilleure réalisation. Ce long-métrage du fils de Michel Audiard met en scène le changement de genre d’un chef de cartel mexicain en fuite, appuyé dans sa démarche par une avocate.
« Emilia Pérez » a également décroché les Césars de la meilleure adaptation (Jacques Audiard), de la meilleure musique originale (Camille et Clément Ducol), du meilleur son, de la meilleure photo et des meilleurs effets visuels.
Toute l’équipe du film va maintenant s’envoler direction Los Angeles et la cérémonie des Oscars qui a lieu dimanche 2 mars. Malgré de nombreuses nominations outre-Atlantique, le film a souffert des polémiques liées à l’actrice principale, Karla Sofía Gascón.
Meilleur espoir féminin en 2008, Hafsia Herzi a obtenu cette année le prix de la meilleure actrice pour son rôle de surveillante pénitentiaire dans « Borgo », le thriller corse de Stéphane Demoustier.
Ce prix pour l’actrice de 38 ans est d’autant plus remarquable qu’elle était opposée à deux actrices d’« Emilia Pérez » (Karla Sofía Gascón et Zoe Saldaña), mais aussi à Adèle Exarchopoulos et Hélène Vincent.
Karim Leklou a reçu le César du meilleur acteur pour son rôle dans « Le Roman de Jim » d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu. Il était opposé dans cette catégorie à Pierre Niney, Tahar Rahim, François Civil et Benjamin Lavernhe.
L’acteur de 42 ans a dédicacé sa récompense « à tous les gentils, tous les gars qui d'habitude ne doivent pas soulever un César (...) à tous les résilients, ceux qui encaissent des vies pas faciles », indique RFI.
Malgré 13 nominations pour les Césars de cette année et un réel succès en salles, « L’amour ouf » de Gilles Lellouche est reparti avec une seule statuette, décernée à Alain Chabat pour le meilleur second rôle masculin.
« L’Histoire de Souleymane » de Boris Lojkine, l’histoire d’un migrant guinéen qui vit en France, a en revanche été salué, avec le César du meilleur second rôle pour Nina Meurisse et celui de la révélation masculine pour Abou Sangaré.
Cette réalisation s’est également vue décerner le César du meilleur scénario original (Boris Lojkine et Delphine Agut) et celui du meilleur montage (Xavier Sirven).
Du côté de la meilleure révélation féminine, Maïwène Barthelemy, 22 ans, a été primée pour son rôle dans « Vingt Dieux » de Louise Courvoisier. Cette dernière a remporté de son côté le César du meilleur premier film.
Film-star de l’année avec 14 nominations, « Le Comte de Monte-Cristo » n’a finalement remporté que les Césars des meilleurs décors et des meilleurs costumes. Les acteurs et la réalisation n’ont pas autant convaincu le jury que la reconstitution historique !
Le César du meilleur film international a été décerné à « The Zone of Interest » (« La Zone d’intérêt » en français) de Jonathan Glazer, une adaptation glaçante d’un roman de Martin Amis sur la vie de couple et de famille du commandant du camp d’extermination d’Auschwitz.
Par ailleurs, d’autres récompenses ont été attribuées dans les catégories des films documentaires, des films d’animation et des courts-métrages.
Enfin, le cinéaste franco-grec Costa-Gavras et l’actrice américaine Julia Roberts ont reçu chacun un César d’honneur pour l’ensemble de leur œuvre au cinéma. Des distinctions amplement méritées !