Vous êtes fan de Western ? Nous vous avons préparé la meilleure sélection, de 1939 à 2021

Les meilleurs Western de l’histoire
De véritables œuvres d’arts
La Chevauchée fantastique, de John Ford en 1939
La Charge fantastique, de Raoul Walsh en 1941
La Rivière rouge, d’Howard Hawks en 1948
La Fille du désert, de Raoul Walsh en 1949
Calibre 45, d’Edwind L. Marin en 1950
Winchester 73, d’Anthony Mann en 1951
Convoi de femmes, de William A. Wellman en 1951
Le train sifflera trois fois, de Fred Zinnemann en 1952
L'Homme des vallées perdues, de George Stevens en 1953
Fort Bravo, de John Sturges en 1953
Je suis un aventurier, d’Anthony Mann en 1954
L’Homme de la plaine, d’Anthony Mann en 1955
Un jeu risqué, de Jacques Tourneur en 1955
La Rivière de nos amours, d’André de Toth en 1955
La prisonnière du désert, de John Ford en 1956
Règlements de comptes à O.K. Corral, de John Sturges en 1957
Les Grands Espaces, de William Wyler en 1958
Río Bravo, d’Howard Hawks en 1959
L'Homme aux colts d'or, d’Edward Dmytryck en 1959
Les Sept Mercenaires, de John Sturges en 1960
L'Homme qui tua Liberty Valance, de John Ford en 1962
Le Bon, la Brute et le Truand, de Sergio Leone en 1966
Les Professionnels, de Richard Brooks en 1966
Il était une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone en 1968
Butch Cassidy et le Kid, de George Roy Hill en 1969
La Horde sauvage, de Sam Peckinpah en 1969
Little Big Man, d’Arthur Penn en 1970
On l'appelle Trinita, en 1971
Juge et Hors-la-loi, de John Huston en 1972
Les Cowboys, de Mark Rydell en 1972
Le shérif est en prison, de Mel Brooks en 1974
Le Gang des frères James, de Walter Hill en 1980
Impitoyable, de Clint Eastwood en 1992
Open Range (L'Ouest sauvage), de Kevin Costner en 2003
L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, d’Andrew Dominik en 2007
True Grit (Le Vrai Courage), de Joel et Ethan Coen en 2010
Django Unchained (Django déchaîné), de Quentin Tarantino en 2012
Comancheria, de David Mackenzie en 2016
Les Huit Salopards (Les 8 Enragés), de Quentin Tarantino en 2016
La Ballade de Buster Scruggs, de Joel y Ethan Coen en 2018
Les Frères Sisters, de Jacques Audiard en 2018
La Mission, de Paul Greengrass en 2020
The Power of the Dog (Le Pouvoir du chien), de Jane Campion en 2021
Les meilleurs Western de l’histoire

Si aujourd'hui le genre "Western" peut paraître daté, démodé, dépassé voire abandonné d'Hollywood, c'est parce qu'il a submergé l'industrie du cinéma américain et abreuvé le monde entier pendant plus d'un siècle.

De véritables œuvres d’arts

C'est un genre qui a su marquer l'histoire, et nous offrir de mémorables chefs-d'œuvre. Aujourd'hui, pour ne pas oublier ces piliers du septième art, replongeons-nous dans les meilleurs Westerns de l'histoire du cinéma.

La Chevauchée fantastique, de John Ford en 1939

C'est ce western qui a posé les bases du genre qui allait éclipser tous les autres pendant si longtemps. Le premier grand western de l'histoire, et, pour beaucoup, le meilleur film de l'histoire du genre.

La Charge fantastique, de Raoul Walsh en 1941

Un chef-d'œuvre qui ne semble jamais vieillir, et au contraire, se "bonifie" avec le temps. Errol Flynn, Olivia de Havilland, Anthony Quinn, de l'humour, de la romance et des scènes de combat qui sont encore difficiles à battre aujourd'hui.

La Rivière rouge, d’Howard Hawks en 1948

Alors qu'ils mettent de côté leurs drames personnels pour mener à bien un transport de bétail bien plus dangereux que prévu, ce n'est pas à un affrontement entre les personnages auquel on assiste, mais à un véritable duel de charisme entre acteurs. Il faut dire que rassembler le déjà célèbre John Wayne et un Montgomery Clift en pleine ascension, c'était s'assurer du succès du film.

La Fille du désert, de Raoul Walsh en 1949

S'appuyant sur une distribution de légendes, Raoul Walsh se permet parfois de mettre de côté l'impulsivité viscérale du genre pour mettre en scène la psychologie des personnages.

 

Calibre 45, d’Edwind L. Marin en 1950

Lorsqu'un film a pour titre le nom d'une arme à feu, on sait où cela mène. Au-delà d'un simple hommage à l'arme qui allait révolutionner le genre, le traitement de la couleur par Edwin L. Marin dans le film est magistral.

Winchester 73, d’Anthony Mann en 1951

Malgré un James Stewart peu motivé au départ, cette tentative de tirer parti du succès de "calibre 45" est devenu un chef-d'œuvre inattendu.

Convoi de femmes, de William A. Wellman en 1951

Dans les années 50, confier un premier rôle a une femme était pour le moins... audacieux. Mais, malgré un résultat pas aussi bon qu'espéré, le symbolisme de cette œuvre a su marquer le genre du western.

Le train sifflera trois fois, de Fred Zinnemann en 1952

Ce film, un pionnier dans le domaine de l'action en temps réel, en utilisant des plans constants d'horloges, a également contribué à la renaissance de Gary Cooper, ce qui lui a valu un Oscar.

L'Homme des vallées perdues, de George Stevens en 1953

Un montage de grande qualité, des plans courts dans ces mythiques scènes de bagarres et Jack Palance, le tout sublimé par l'élégance appliquée au western par George Stevens : en gros, un vrai morceau de l'histoire du genre.

 

Fort Bravo, de John Sturges en 1953

Avec une histoire à la narration parfaite, William Holden, Eleanor Parker, John Forsythe, William Demarest et Polly Bergen élèvent les westerns au rang de films culte.

Je suis un aventurier, d’Anthony Mann en 1954

Des montagnes enneigées rarement vues dans le western, des décors naturels majestueux et James Stewart dans l'un de ses meilleurs rôles. Un classique de plus au crédit d'Anthony Mann.

L’Homme de la plaine, d’Anthony Mann en 1955

James Stewart dans son rôle le plus sombre et le plus compliqué, dans un chef-d'œuvre comme le monde n'en avait jamais vu. Un véritable débat sur la façon dont la violence affecte la santé mentale.

Un jeu risqué, de Jacques Tourneur en 1955

Ce qui est bien avec Jacques Tourneur, c'est qu'il surprend toujours avec quelque chose, et dans ce film spectaculaire, il le fait à plusieurs reprises. Par exemple, avec la scène du cheval dans le bureau du journal.

La Rivière de nos amours, d’André de Toth en 1955

Puissant, hypnotique et violent lorsque le besoin s'en fait sentir. C'est ainsi que Kirk Douglas parvient à relever le niveau du film.

La prisonnière du désert, de John Ford en 1956

Au sommet du Western, se trouve ce film. Merveilleux. À la recherche d'un passé qui leur rachèterait un présent et un avenir, John Wayne et Jeffrey Hunter, au meilleur de leur carrière, ont su porter ce film au rang de pièce maîtresse du Western.

Photo : Warner Bros

Règlements de comptes à O.K. Corral, de John Sturges en 1957

Dans la version Cinémascope en couleur d'un classique du genre, on retrouve Burt Lancaster et Kirk Douglas qui s'affrontent dans un duel d'acteurs mémorable.

Les Grands Espaces, de William Wyler en 1958

Sur une musique de Jerome Moross en fond sonore, Gregory Peck, Burl Ives et Chuck Connors se joignent à un groupe qui aura trois heures pour mener à bien une histoire à revoir chaque année.

Río Bravo, d’Howard Hawks en 1959

John Wayne et Howard Hawks jouent de leur mieux le scénario de Leigh Brackett, l'un des meilleurs jamais écrits à Hollywood. Ils ont ainsi donné forme à ce chef-d'œuvre qui a permis de découvrir une ravissante Angie Dickinson.

L'Homme aux colts d'or, d’Edward Dmytryck en 1959

Une audacieuse histoire d'homosexualité déguisée en amitié, inédit a l'époque, et une véritable déclaration d'intention du réalisateur.

Les Sept Mercenaires, de John Sturges en 1960

Elmer Bernstein et sa bande-son légendaire, et Steve McQueen qui éclipsait chacun des co-stars qui osaient se produire sur la même scène que lui. Ce sont eux les deux vrais protagonistes de ce remake des "Sept Samouraïs" d'Akira Kurosawa.

L'Homme qui tua Liberty Valance, de John Ford en 1962

John Ford a montré qu'il pouvait encore faire mieux en critiquant de manière voilée les politiciens et les avocats, et en faisant comprendre à tous qu'un cactus est le meilleur gage d'amour qui puisse être fait.

Le Bon, la Brute et le Truand, de Sergio Leone en 1966

Sergio Leone a fait de Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach de véritables légendes du genre dans cette version venue de l'ouest de "L'île au trésor", dans laquelle le picaresque est la maxime de chaque personnage.

Les Professionnels, de Richard Brooks en 1966

Claudia Cardinale, Lee Marvin, Burt Lancaster et un hymne à l'anticapitalisme qui a dérangé (et beaucoup) dans le petit monde d’Hollywood, surtout parce qu'il était enveloppé d'une patine de chef-d'œuvre qui est toujours valable aujourd'hui.

Il était une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone en 1968

Un film qui avait tout pour être légendaire, et qui l'a été, avec la musique d'Ennio Morricone, la réalisation de Sergio Leone et, à l'écran, des acteurs de légende : Charles Bronson, Henry Fonda et Claudia Cardinale.

Butch Cassidy et le Kid, de George Roy Hill en 1969

Robert Redford et Paul Newman : un duo mythique pour raconter la véritable histoire d'un duo de braqueurs de banque célèbres.

La Horde sauvage, de Sam Peckinpah en 1969

Là encore, l'amitié camoufle une histoire d'amour homosexuelle claire qui, en revanche, est éclipsée par l'extrême violence de certaines scènes, ce qui a valu au film d'être classé X par la censure.

Little Big Man, d’Arthur Penn en 1970

Il est étrange de voir Dustin Hoffman adopté par des Indiens dans un western. Mais lorsqu'on se décide enfin à regarder le film, on se rend compte que Dustin Hoffman reste Dustin Hoffman.

On l'appelle Trinita, en 1971

Dans ce genre qui manquait souvent d'humour, Terence Hill et Bud Spencer sont entrés dans l'histoire avec leurs westerns spaghettis et leur façon bien à eux de parodier le style western.

Juge et Hors-la-loi, de John Huston en 1972

Avec des scènes novatrices, comme le plan du trou laissé par une balle dans un corps ou le caméo légendaire d'Ava Gardner, ce film vaut la peine d'être vu. Car même si Paul Newman n'y joue pas son meilleur rôle, Paul Newman reste Paul Newman !

Les Cowboys, de Mark Rydell en 1972

John Wayne démontre qu'il est l'âme même du western, dans une histoire de passage à l'âge adulte aussi dure que réaliste.

Le shérif est en prison, de Mel Brooks en 1974

Mel Brooks a parodié tous les genres, il était donc évident que le western allait y passer. Il l'a fait avec un Cleavon Little et un Gene Wilder magistraux, tout en s'attaquant à tous les clichés, les conventions, intrigues et situations propres aux westerns.

 

Le Gang des frères James, de Walter Hill en 1980

Walter Hill a osé faire revivre un genre qui était tombé dans l'oubli et il l'a fait dans le style le plus classique, avec une œuvre qui combine le western traditionnel avec quelques éléments des années 80.

 

Impitoyable, de Clint Eastwood en 1992

Une histoire de vengeance si sombre et si classique qu'elle pourrait passer pour un film réalisé 40 ans plus tôt, qui rappelle Sergio Leone et Don Siegel dans chaque scène. Il reste l'opus magnum de Clint Eastwood.

Open Range (L'Ouest sauvage), de Kevin Costner en 2003

Le réalisme et la passion non dissimulée pour le genre font de "Open Range" (L'Ouest sauvage) un film à voir absolument. Une œuvre sous-estimée d'une qualité écrasante qui, par moments, surpasse "Danse avec les loups", le grand succès de Kevin Costner en tant que réalisateur.

L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, d’Andrew Dominik en 2007

Le duo d'acteurs, Brad Pitt, dans le rôle de Jesse James et Casey Affleck en Robert Ford, est bouleversant, tout comme la photographie spectaculaire de Roger Deakins, qui a été nommé aux Oscars pour son travail.

Photo : Warner Bros. Entertainment Inc. et Virtual Studios LLC

True Grit (Le Vrai Courage), de Joel et Ethan Coen en 2010

Une histoire de vengeance, de perte d'innocence et de l'espoir d'une rédemption. Les Coen visaient le western et se sont lancés en 2010 dans une histoire de vengeance avec une superbe Hailee Steinfeld, accompagnée d'un Jeff Bridges implacable.

Photo : Paramount Pictures

Django Unchained (Django déchaîné), de Quentin Tarantino en 2012

Un cow-boy noir, joué par Jamie Foxx, aux côtés d'un Christoph Waltz qui lui vole toute la vedette, et même son Oscar, dans un film réalisé par Tarantino qui ne manque pas d'y ajouter sa pâte.

Photo : The Weinstein Company

Comancheria, de David Mackenzie en 2016

Violent, réaliste et plus contemporain que ce à quoi on pourrait s'attendre. Un western classique, adapté à la société d'aujourd'hui, avec un Chris Pine en pleine forme et un Jeff Bridges qui s'inscrit parfaitement dans le genre.

 

Les Huit Salopards (Les 8 Enragés), de Quentin Tarantino en 2016

Un Tarantino déchaîné, avec ses dialogues frénétiques habituels, mais parsemé de violence, d'explosions et de coups de feu partout. Et tout cela avec Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh, Tim Roth, Michael Madsen et Walton Goggins, entre autres protagonistes.

 

La Ballade de Buster Scruggs, de Joel y Ethan Coen en 2018

Hommages et respect révérencieux pour les classiques du western qui sont toujours présents dans nos cœurs. Une anthologie de six histoires qui permet aux Coen d'aborder le genre dans toutes ses variations.

Photo : Netflix

Les Frères Sisters, de Jacques Audiard en 2018

Ressemblant à de vrais frères, Joaquin Phoenix et John C. Reilly jouent de rôle à la perfection, et sont à la recherche de Riz Ahmed, qu'ils ont ordre de tuer, dans un blockbuster auquel personne ne s'attendait en 2018.

 

La Mission, de Paul Greengrass en 2020

Tom Hanks et Helena Zegel ont créé une amitié inattendue et précieuse qui a permis de prouver que l'acteur est un véritable touche-à-tout.

Photo : Universal Studios

The Power of the Dog (Le Pouvoir du chien), de Jane Campion en 2021

Benedict Cumberbatch, Jesse Plemmons, Kristen Dunst et Kodi Smit-Mcphee. C'est avec cette distribution cinq étoiles qu’est sorti le dernier grand joyau du genre western, signé de main de maître par Jane Campion.

Photo : Netflix

30 films classiques à revoir pour pleurer un bon coup

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