Adieu à William Hurt : 13 films et une série capitale pour lui rendre hommage
"C'est avec une grande tristesse que la famille Hurt pleure la mort de William Hurt, père bien-aimé et lauréat d'un Oscar, le 13 mars 2022, une semaine avant son 72e anniversaire."
Une nouvelle inattendue et douloureuse, à deux semaines des Oscars dont l'acteur a été une figure incontournable.
William Hurt est décédé ce dimanche, "calmement et de causes naturelles", selon la famille dans un communiqué qui a choqué tout Hollywood.
Un Hollywood dont William Hurt a toujours rejeté le manque d'intimité, mais dont il a toujours été digne, sublimant le métier d'acteur.
Pour que son héritage soit toujours présent, rien de tel que de se remémorer certains de ses meilleurs films et une série marquante.
Lawrence Kasdan et son thriller avaient en William Hurt et Kathleen Turner le couple parfait pour enflammer les salles de cinéma du monde entier.
Sa première nomination lui vaut son unique Oscar du meilleur acteur. Hurt a donné vie à Luis Molina, un prisonnier qui partage des souvenirs avec un sublime Raúl Julia. Ces histoires révéleront la vraie nature de chacun des protagonistes.
L'histoire d'amour impossible entre James Leeds, un professeur de diction, et Sarah, une de ses élèves, âgée de seulement 21 ans et sourde. Deuxième nomination aux Oscars pour William Hurt.
Comédie élégante qui a couronné William Hurt de sa troisième nomination consécutive aux Oscars. Il ne l'a pas remporté, mais son triangle avec Holly Hunter et Albert Brooks fait partie de l'histoire du cinéma des années 80.
Rassembler Harvey Keitel et William Hurt ne pouvait que bien fonctionner. Le faire avec un petit bureau de tabac dans le Bronx comme décor et une collection de photographies comme fil conducteur de l'histoire, était un chef-d'œuvre de Wayne Wang.
Merveille de science-fiction d'Alex Proyas, avec Rufus Sewell comme personnage peu marquant et William Hurt comme protagoniste inattendu qui lui vole la vedette.
Un voyage social et politique à travers la Hongrie du XXe siècle, avec Ralph Fiennes jouant trois personnages différents dans l'histoire, et William Hurt apparaissant dans le dernier acte en tant qu'Andor Knorr.
Shyamalan a vu en William Hurt le méchant avec le charisme nécessaire pour mener à bien la tromperie autour de laquelle tourne l'intrigue. Son Edward Walker était accablant et hypnotique dans son discours.
Il n'a pas été facile de reproduire un excellent Viggo Mortensen, dans ce film incontournable de David Cronenberg. William Hurt a non seulement été à la hauteur, mais il a été couronné de sa quatrième nomination aux Oscars, cette fois de l'acteur dans un second rôle.
S'il y a un rôle dans lequel William Hurt se sent bien, c'est celui d'un adulte raisonnable qui ne comprend pas les folies ou les délires des autres. Dans ce cas, c'est son fils qui décide de tout quitter et d'aller vivre dans l'Alaska sauvage.
Les frères Russo se sont tournés vers William Hurt pour incarner l'impitoyable Thaddeus Ross, un militaire dont le seul objectif est que le gouvernement contrôle les super-héros. Ils ont eu bien raison car il a cartonné dans ce rôle.
Alors que les Avengers attendent que Thanos collecte toutes les pierres d'infinité, le général Thaddeus Ross arrive pour rendre cette tâche quasi impossible encore plus difficile.
Après la disparition de la moitié de l'humanité, sans surprise, le général Thaddeus Ross a fait partie des 50 % qui sont restés en vie.
Il n'apparaîtra que dans la première saison, donnant vie à l'énigmatique Donald Cooperman, président d'un puissant cabinet d'avocats, contre qui Billy McBride (Billy Bob Thornton) se battra. Le duel d'interprétation entre Hurt et Thornton est absolument énorme.