Le trouble psychologique dont souffre Jaime Lorente (La Casa de Papel)
Souffrant de stress, d’anxiété, Jaime Lorente (qui joue le rôle de Denver dans la série espagnole « La casa de papel » ou « La Maison de Papier », au Québec) ne s’est jamais senti à sa place. L’acteur a découvert qu’il souffrait d’un problème de santé mentale.
Lors d’une émission de télévision sur la chaîne espagnole la Sexta, l’acteur a déclaré souffrir d’un trouble psychologique, trouble qu’il essaierait de surmonter grâce à l’aide d’experts. Il s’agit du syndrome de l’imposteur, un sentiment qui fait que la personne qui en souffre se voit incapable de reconnaître ses propres réalisations et/ou sa valeur. Il faut ajouter à cela une sensation de peur : la peur d’être perçu comme un « imposteur » dans un lieu déterminé.
« J’ai toujours eu un manque de confiance en moi et, avec le succès de "La Casa de Papel", cette situation n’a fait qu’empirer », a assuré l’acteur.
« Il s’agit d’une peur de ne pas être aimé, de ne pas être à la hauteur mais surtout d’échouer. Avant, je parvenais à dissimuler ce trouble, car je n’étais pas autant exposé médiatiquement. Maintenant, tout est différent. »
L’acteur est désormais connu mondialement grâce à son second grand projet. L’acteur, interprétant Denver dans « La Casa de Papel », a déclaré à la Sexta avoir été incapable de gérer le succès et a donc du faire appel à une aide psychologique. Dans cette même émission, il a révélé : « Avant, je ne gagnais pas autant d’argent et j’étais plus heureux ».
« Donc, lorsque "La Casa de Papel" a fait un triomphe », poursuit-il, « moi au lieu de me réjouir, je me suis mis à broyer du noir. Et donc je me suis demandé, maintenant que j'avais obtenu ce que j'avais toujours voulu, étais-je sur le point de toucher le fond ? »
« Je m’en voulais d’être mal en point, car la relation avec mes amis et ma famille en avait déjà souffert pour que j'en arrive là. Une fois au sommet, je me suis senti mal. J’ai senti que ce rêve n’était pas le mien. »
Selon l’acteur, il s’est mis à broyer du noir et les jours sont devenus de plus en plus sombres. Des jours où, selon lui, il aurait voulu « tout arrêter ». Ces journées, marquées par l’insécurité, l’ont amené à demander de l’aide auprès d’un psychologue.
« Je suis encore entrain de chercher d'où vient le problème, mais peu à peu, je vais de mieux en mieux ».
Selon Jaime Lorente, le suivi d’une certaine partie de la presse concernant sa vie privée et la célébrité soudaine sont responsables de sa dépression. Une maladie qui a commencé à s’atténuer après avoir consulté un expert. « Il s’agit d’un problème très courant au sein de ma profession. Les psys font fortune sur notre dos. Heureusement, il y a de plus en plus de gens de ma génération qui vont chez le psy et qui parlent ouvertement de ces choses-là. »