Les douceurs sucrées à ne pas rater lors du Nouvel An chinois

Les histoires qui se cachent derrière les douceurs traditionnelles du Nouvel An chinois
Mandarines
Pourquoi les mandarines ?
Tartelettes aux ananas
L'histoire des tartelettes aux ananas
L'histoire du
Le
L'histoire du
Les origines malaisiennes du
L'histoire du
La drôle d'histoire du
Bonbons d'aubépine
Les tuiles d'aubépine
L'histoire et les avantages des snacks à l'aubépine
Les histoires qui se cachent derrière les douceurs traditionnelles du Nouvel An chinois

Chaque année, à l'occasion du Nouvel An chinois, les familles préparent un assortiment de leurs snacks et friandises préférés pour accueillir et inaugurer la nouvelle année. Ce qui pour beaucoup est un simple snack, pour la culture chinoise il y a toute une histoire derrière, parfois millénaire, qui explique l'importance de cette tradition.

Mandarines

Pendant le Nouvel An chinois, la tradition veut que, lorsque vous allez chez quelqu'un d'autre pour célébrer la nouvelle année, vous preniez deux mandarines et les échangiez avec vos voisins. Ce fruit est en effet le symbole d'un souhait de santé et de richesse pour la famille et les amis. Il est évident que la vente de mandarines monte en flèche à cette époque et, dans certains cas, il est même difficile d'en trouver.

Pourquoi les mandarines ?

Selon un article d'un étudiant de l'université de Monash, les mandarines sont un symbole de richesse, car leur prononciation en mandarin est très proche de celle du mot "richesse". De plus, la couleur orange de la mandarine a une certaine ressemblance avec l'or, plus ou moins, ce qui évoque une double richesse.

Tartelettes aux ananas

Ce petit encas du Nouvel An chinois est très courant dans les foyers chinois d'Asie du Sud-Est. Sa popularité est telle qu'il s'est même imposé comme un casse-croûte du Nouvel An dans d'autres cultures qui célèbrent également leurs propres fêtes. Par exemple, les ménages musulmans d'Asie du Sud-Est apprécient également ce goûter pendant l'Aïd.

 

L'histoire des tartelettes aux ananas

Un article publié à la Bibliothèque nationale de Singapour explique que les tartes à l'ananas ont été choisies pour deux raisons : leur aspect sucré et la présence de l'ananas. On dit que le goût sucré de cette tartelette apporte de la douceur de vivre pour la nouvelle année. Par ailleurs, la prononciation du mot ananas ressemble beaucoup à une phrase symbolisant la richesse dans le dialecte de Hokkien.

"Nian gao"

Le "Nian gao" (également appelé "gâteau du Nouvel An") est un gâteau traditionnel fabriqué à partir de farine de riz gluante. Le gâteau est enveloppé dans des feuilles de bananier et les ménages chinois l'achètent à l'avance pour le laisser cuire tout seul et durcir pendant quelques semaines avant qu'il ne soit prêt à être consommé au cours de la nouvelle année.

Le "Nian gao" peut être préparé de deux façons : à la vapeur ou frit.

L'histoire du "Nian gao"

Le "Nian gao" a été inventé dans la province chinoise de Suzhou dans l'Antiquité. À l'origine, c'était un aliment idéal en période de guerre qui a permis de préserver le peuple chinois du royaume Wu pendant une période de famine, grâce à l'ingéniosité du premier ministre de la dynastie, Wu Zixiu. Cette tradition a été maintenue jusqu'à ce jour.

Le "Nian gao" a sauvé des vies

Comme indiqué dans China Highlights, le Premier ministre Wu aurait prévu la période de famine que connaîtrait le peuple de Wu avant sa disparition et aurait dit à ses soldats de creuser un trou sous les murs de la ville. En suivant ses conseils, les gens ont découvert que les briques souterraines étaient faites de farine de riz gluante et qu'elles étaient comestibles, sauvant ainsi le peuple de Wu de la famine.

Ces briques ont été appelées "Nian gao".

"Bak kwa" ou "Rou gan"

Le "Bak kwa" ou "Rou gan" est l'un des repas les plus savoureux du Nouvel An chinois. Il s'agit d'un plat de viande séchée, généralement à base de porc, qui a été conservé et mariné avec du sucre et des épices. Il convient également de noter qu'il existe des variantes régionales de ce snack, comme le "Bak kwa" à Singapour et en Malaisie, dont la saveur est plus fumée que celle du plat traditionnel de la Chine continentale, car la viande est grillée sur du charbon de bois.

L'histoire du "Bak kwa"

Le "Bak kwa" est originaire de la province chinoise du Fujian et, selon un article du National Library Board, c'est une région où la viande est réservée uniquement pour des occasions spéciales comme le Nouvel An.

Le South China Morning Post note que le plat est arrivé à Singapour et en Malaisie au XVe siècle, par l'intermédiaire d'immigrants du Fujian qui tentaient d'échapper à la pauvreté sur le continent. Le plat a ensuite été réinventé pour s'adapter aux goûts locaux de l'Asie du Sud-Est et est depuis devenu un en-cas de choix pour le Nouvel An chinois.

"Kueh bahulu", les madeleines asiatiques

Le "Kueh bahulu" est une pâtisserie qui ressemble beaucoup à nos madeleines. Cette friandise est très courante dans les foyers de différentes cultures à Singapour, en Malaisie et en Indonésie pendant la période des fêtes.

 

Les origines malaisiennes du "Kueh bahulu"

Étonnamment, le "Kueh bahulu" n'est pas d'origine chinoise, mais malaisienne. Ce plat est arrivé en Malaisie par l'intermédiaire des Portugais et a été adapté aux goûts locaux de l'Asie du Sud-Est. Comme le "Bak kwa", le "Kueh bahulu" est préparé sur un feu de charbon de bois, contrairement à sa variante originale (occidentale). La popularité et le goût de ce snack ont également permis aux ménages chinois de l'adopter comme en-cas festif.

(Image: Singlong)

"Tang Yuan"

Le "Tang Yuan" est un en-cas à base de boulettes de riz gluantes traditionnellement servies dans une soupe au gingembre sucrée. Les boulettes peuvent être consommées seules ou avec de la pâte de haricots rouges, des cacahuètes et de la pâte de sésame farcies à l'intérieur. Le plat a une grande importance dans la tradition chinoise en raison de ce qu'il symbolise.

(Image: Taiwan News)

L'histoire du "Tang Yuan"

Ce dessert est généralement consommé au cours du Nouvel An chinois pour symboliser l'unité et célébrer les retrouvailles des familles pendant les vacances. Selon KRCW, ce plat est un must lors du dernier jour du Nouvel An lunaire chinois, le "Yuan Xiao", la fête des lanternes.

Manger du "Tang Yuan" est censé apporter bonheur, chance et harmonie aux familles au cours de la nouvelle année.

 

 

"Kueh Bangkit"

Le "Kueh Bangkit" est un cracker du Nouvel An chinois, blanc, sucré et cassant.

(Image: Bread garden)

La drôle d'histoire du "Kueh Bangkit"

Selon Asia Tatler, le "Kueh Bangkit" était à l'origine un en-cas ancestral qui servait d'offrande, en forme de lingots d'or que les morts utilisaient comme monnaie d'échange pour leurs dépenses dans l'au-delà chinois.

Le "Kueh Bangkit" n'est pas non plus le casse-croûte chinois typique de bon augure en raison de ce lien avec la mort. De plus, dans la culture chinoise, la couleur blanche est généralement évitée, surtout les jours fériés, car elle est associée au deuil. Malgré cela, le "Kueh Bangkit" est devenu un incontournable du Nouvel An chinois en raison de son goût et du fait que l'on peut faire ces biscuits en forme de symboles chinois de bons augures, comme les fleurs et les poissons rouges, pour porter chance aux ménages.

(Image : Bengawan Solo)

Bonbons d'aubépine

Le bonbon à l'aubépine, également appelé "Bingtang hulu", est une friandise originaire de Pékin. Traditionnellement, ce snack est fabriqué en enrobant les fruits de l'aubépine d'une couche de sucre fondu qui durcit lorsqu'il est refroidi, ce qui donne au snack son croquant caractéristique.

 

Les tuiles d'aubépine

En Chine, les bonbons à l'aubépine sont traditionnellement servis tels quels sur une brochette. Toutefois, pour les rendre plus faciles à manger, une variante a été adaptée pour le grignotage : les tuiles d'aubépine. Dans ce format en forme de biscuit, ils peuvent être consommés partout, ce qui les a rendus populaires auprès des plus jeunes en Chine.

(Image: Amazon)

L'histoire et les avantages des snacks à l'aubépine

Yum China rapporte qu'il existe un conte populaire décrivant les origines de ces snacks, affirmant qu'ils remontent à l'ancienne dynastie des Song en Chine. Le goûter à l'aubépine était à l'origine destiné à être un médicament pour la concubine malade de l'empereur Song. Avec son rétablissement, le fruit est devenu très populaire en Chine, non seulement comme dessert, mais aussi comme aide digestive.

(Image: Pixabay)

Et aussi