Quizz : reconnaissez-vous ces pochettes de disques mythiques

À l'heure de la dématérialisation totale de la musique, disponible sur toutes sorte de plateformes, revenir sur les pochettes de disque à l'ancienne peut paraître quasi d'un autre siècle... et pourtant, quelle meilleure manière de faire travailler sa mémoire que de repasser en revue les couvertures d'albums légendaires, célèbres et immortels ? Prenez-vous au jeu et tentez de vous souvenir du nom de l'album et du groupe ou du chanteur auquel il appartient. Reconnaîtrez-vous toutes les couvertures d'album que nous avons rassemblées ?

Allez, on commence par une facile, lancée en 1998.

Certes, ce n'était pas le meilleur album du groupe de Chicago, mais ils ont laissé des petits bijoux comme "Adore" ou "Perfect" et une pochette élégante et hypnotique comme peu d'autres.

Et pour plus d'indices, l'album est sorti en 1979.

Peter Saville a conçu la couverture et Stephen Morris a choisi l'image. Elle montre une onde radio du pulsar PSR B1919+21 tirée de la Cambridge Encyclopaedia of Astronomy.

Nous nous transportons en 2009 pour deviner la couverture de l'un des albums les plus importants de cette année-là.

Le cinquième album du groupe britannique a enthousiasmé le public et les critiques. Sa pochette, plus que reconnaissable, recèle de grands titres comme "Uprising", "Undisclosed Desires", "Resistance" ou "Exogenesis: Symphony". Ils ont toujours à leur actif l'un des meilleurs enregistrements de concert du 21e siècle, ainsi que l'une des plus belles pochettes.

Comme indice, l'album est sorti à la fin de l'été 1995.

L'un des meilleurs albums de la glorieuse histoire de la BritPop, par l'un des meilleurs groupes de la glorieuse histoire de la BritPop. Avec "Country House", le premier single, "Blur" atteint la première place au Royaume-Uni pour la première fois. "Charmless Man", "Stereotypes" et "The Universal" sont les trois autres singles de cet album.

Malgré la couverture, l'album n'a pas grand-chose à voir avec la pêche ou la mer. Année de sortie ? 1997.

L'album qui a élevé The Prodigy au rang de phénomène mondial. Plus de 10 millions d'exemplaires vendus, des singles reconnus comme "Breathe" ou "Firestarter" mais, surtout, "Smack my B**** Up", le single dont le vidéoclip a scandalisé la moitié du monde et fasciné l'autre moitié.

L'une des pochettes les plus légendaires de l'histoire de la musique. Et ce alors que l'album est sorti il y a un certain temps déjà : 1973.

Le prisme réfractant la lumière, conçu par George Hardie, représente trois éléments spécifiques : l'illumination du groupe en concert, les paroles de l'album et la recherche d'une couverture plus simple et plus épurée. Lorsque vous ouvrez le livre de l'album, le spectre de la lumière continue à travers le dépliant pour rejoindre un autre prisme sur la quatrième de couverture. L'idée de Roger Waters fait déjà partie de l'histoire du design et de la musique.

Simple et direct. Cet album est arrivé en 2006, alors que le groupe qui l'a sorti était consolidé comme l'un des meilleurs groupes grunge de l'histoire.

Le huitième album de Pearl Jam est un retour aux sources et au rock le plus dur et le plus extrême. Bien sûr, le processus créatif a été si difficile que lorsqu'il ne restait plus qu'à décider de la couverture, Mike McCready, le guitariste, a suggéré en plaisantant la moitié d'un avocat et le directeur artistique a aimé l'idée. Depuis lors, il est connu sous le nom de "The Avocado Album".

... pour s'en souvenir. Depuis sa sortie en mai 1997, l'album est considéré comme l'un des meilleurs de l'histoire. Il contient plusieurs hymnes générationnels qui ont transcendé au-delà de la simple histoire musicale.

Le troisième album du groupe britannique est à égalité avec "Abbey Road" des Beatles ou "The Dark Side of the Moon" de Pink Floyd, selon les critiques, qui l'ont décrit à plusieurs reprises comme un chef-d'œuvre du rock moderne. Quant à la couverture, il s'agit d'un collage d'images et de textes en espéranto réalisé par Thom Yorke et Stanley Donwood, qui avaient déjà créé plusieurs pochettes pour Radiohead.

Nous vous emmenons en 2004 pour découvrir l'une des couvertures les plus élégantes jamais réalisées au 21e siècle.

Le premier album d'Arcade Fire avait tout pour plaire : de la force, de la personnalité, des singles puissants comme "Neighborhood" ou "Wake up", et même une couverture historique, même s'ils ne le savaient pas encore. L'élégance indie rock du groupe canadien se reflétait dans une pochette qui laissait entrevoir ce que les fans allaient trouver dans leurs paroles : un sujet comme la mort, traité d'un point de vue plus positif que d'habitude. C'était le début de la légende d'Arcade Fire.

Le psychédélisme a toujours été présent chez ce groupe australien qui a fait craquer ses fans et le monde entier avec cette reprise originale en 2015. Ça fait quelques indices, n'est-ce pas ?

Robert Beatty, le célèbre designer, a été chargé de créer la couverture du troisième album de Tame Impala. Le designer lui-même a avoué dans une interview à Vice qu'il s'était inspiré des couvertures des années 70 parce qu'elles correspondaient au son de l'album.

Nous pourrions donner de nombreux indices pour y parvenir mais nous nous contenterons de dire que cet album est sorti en 1997.

Que signifient les éléments figurant sur la pochette du troisième album d'Oasis ? Rien. Michael Spencer Johns, le photographe responsable de la couverture, a déclaré que c'est Liam Gallagher qui a sélectionné dans l'entrepôt de la BBC divers objets qui, selon lui, feraient bien sur la photo finale. Et, les choses étant ce qu'elles sont, il avait raison.

Oui, la couverture de cet album est une demi-tête humaine et, loin de ce que l'on pourrait croire, elle a jeté les bases d'une relation fructueuse entre le créateur de la composition et le groupe qui a sorti cet album en 2002.

Solve Sundsbo avait publié cette photo dans le magazine "Dazed & Confused". Chris Martin l'a vue et a demandé la permission d'en faire la couverture du deuxième album du groupe britannique. Ils ont tellement aimé l'idée qu'ils ont décidé que chaque single de l'album porterait la tête coupée d'un membre du groupe. Et il y a eu quelques singles : "Clocks", "In my place", "The Scientist" ou "Politik", entre autres.

C'est l'un des 20 albums les plus vendus des années 1970 et l'album qui a élevé son auteur au rang de star. Alors qu'il est sorti en 1977, ses chansons sont encore jouées aujourd'hui.

Le cinquième album de Billy Joel a été produit par Phil Ramone et c'est le saut qualitatif dont le chanteur avait besoin. En fait, ils ont continué à travailler ensemble pendant une grande partie des années 80. Parmi les singles que contenaient "The Stranger", on trouve des chansons légendaires comme "Just the way you are", "She's always a woman" ou "Movin' out".

Cette compilation, sortie en 1998, devait rassembler les faces B qui n'avaient pas été retenues sur les albums précédents. La couverture est plus que reconnaissable, n'est-ce pas ?

"The Masterplan" était une compilation de chansons écartées des précédents albums. Mais évidemment, une chanson mise au rebut par Oasis peut aussi devenir un chef-d'œuvre et c'est ce qui s'est passé avec cet album, qui a fini par être un succès critique et commercial (plus de 5 millions d'exemplaires vendus). "I am the Walrus", "Talk Tonight" et l'incontournable "The Masterplan" sont quelques-uns des singles tirés de cet album.

Le premier album de celui qui allait devenir l'un des plus grands rappeurs de tous les temps était, bizarrement, à l'opposé des rappeurs de 2004 lors de sa sortie. L'auteur voulait un style mélodique, doux comme un ours en peluche.

"All falls down" ou "I'll fly away" sont deux des singles qui ont marqué les débuts réussis de Kanye West. Des gens comme Jay-Z ou John Legend ont collaboré avec lui, l'aidant à devenir une référence du hip-hop dès ses débuts. Bien sûr, la création de cet album lui a pris plus de quatre ans. Beaucoup de travail derrière le succès.

C'est une légende de la télé-réalité du début du siècle. Une pionnière dans le monde des concours de talents qui a ouvert la voie à un rêve que beaucoup d'artistes poursuivent depuis cette lointaine année 2003 où elle a été couronnée de ce titre.

Kelly Clarkson a été la première gagnante du célèbre concours musical "American Idol" en 2002. Le prix était un contrat d'un million de dollars avec la société de production RCA, avec laquelle elle a sorti cet album à succès. Sur la couverture, évidemment, c'était à la star montante d'apparaître. Cela ne veut pas dire que l'album était mauvais. Au contraire, des singles comme "A Moment Like This", "Miss Independent" et "Low" ont été très bien accueillis.

Cet album est resté 250 semaines (5 ans) dans le Billboard 200, et s'est vendu à plus de 13 millions d'exemplaires rien qu'aux États-Unis. Pas mal pour un premier album, non ?

Des chansons comme "Alive", "Even Flow" ou "Jeremy" ont permis à Pearl Jam d'atteindre la célébrité et la pertinence peu après sa sortie. Nirvana avait déjà ouvert la voie pour faire du grunge une tendance et Pearl Jam en a profité pour montrer au monde ce qu'il savait faire. La couverture, comme l'a déclaré le guitariste Jeff Ament à Rolling Stone, cherchait à montrer au monde l'union du groupe dans la poursuite du succès, une "sorte de tous pour un".

La couverture, comme l'album, est de celles qui ne s'oublient pas. Il est sorti en 1999 et a littéralement conquis le public. En fait, l'année suivante, il a remporté 9 des 10 Grammys pour lesquels il était nominé. Besoin d'autres indices ?

L'influence latino est claire sur la pochette d'un album qui a su combiner comme peu d'autres le rythme latin avec le pop-rock le plus actuel. Des personnalités comme Lauryn Hill, Eagle Eye-Cherry, Cee-Lo ou Eric Clapton ont contribué à ce que cet album figure parmi les 100 meilleurs de l'histoire. Mention spéciale à Rob Thomas, chanteur de "Smooth" (single qui a passé 12 semaines à la première place du Billboard 100) qui a manqué de voix, à cause de l'émotion, lors de l'enregistrement du formidable clip vidéo du single.

Il est difficile de croire qu'un album aussi révolutionnaire que cette couverture ait opté pour une photo aussi simple et dépouillée. Peut-être était-ce le contraste parfait que l'auteur recherchait en 1996.

"Endtroducing" est une œuvre clé du hip-hop instrumental du 21e siècle. Ce chef-d'œuvre de DJ Shadow a été créé, presque entièrement, à partir de samplings, ce qui lui a valu une place dans le livre Guinness des records. En outre, il a réussi à transformer une photo qui, dans un album de famille, passerait inaperçue, en une icône et une référence des couvertures d'album de la fin du siècle.

Il est inhabituel de trouver une couverture avec des références aussi claires aux paroles de l'album. En fait, le singe est une référence directe à l'un des principaux singles de l'album, sorti en 1989.

Simon Larbalestier (photographe) et Vaughan Oliver (graphiste) ont eu accès aux paroles de "Doolittle" avant de créer la couverture, ce qui a fait toute la différence. Sur la couverture, ils font tous deux référence à "Monkey gone to heaven". Dans le livret, ils ont conservé cette dynamique et l'ont remplie d'images abstraites et surréalistes pour évoquer d'autres singles comme "Gouge away", "I bleed" ou "Walking with the crustaceans".

Sans quitter 1989, nous passons à ce qui était le huitième album d'un groupe légendaire qui semblait toucher à sa fin et, curieusement, cette couverture et son titre semblaient être des indices pour penser que c'était en effet le cas.

D'un côté, "Disintegration", de l'autre, Robert Smith seul sur la couverture. The Cure s'est-il séparé en 1989 ? Plus de 30 ans plus tard, nous savons que ce n'était pas le cas, mais à l'époque, c'était la panique, juste au moment où le groupe revenait à ses origines les plus sombres et gothiques. Heureusement, les singles de l'album se sont succédé ("Lullaby", "Lovesong" ou "Pictures of you") et les rumeurs se sont tues, mais la couverture a été pointée du doigt par les fans de The Cure comme étant celle qui leur faisait le plus peur.

Chuck Loyola est l'auteur de ce magnifique tableau que ce groupe légendaire a choisi comme couverture de son premier album à succès. C'était en 1978 et, bien que de nombreuses personnes pensent que l'album porte le même nom que le groupe, la vérité est que cet album n'a pas de nom.

Mené par les frères Knopfler, un groupe inconnu appelé Dire Straits paie de sa poche pour enregistrer ce qui sera son premier album. Un album composé de leurs propres démos, qui comprenait un hymne comme "Sultans of Swing". Le reste appartient à l'histoire. La couverture de l'album, également.

Peu d'albums dans l'histoire de la musique auront eu, comme celui-ci, 12 couvertures différentes. Cela s'est passé en 1995, au plus fort du boom de la Britpop, lorsque ce groupe avait encore beaucoup à exprimer.

Il semble logique que si votre premier single s'intitule "Common People", votre couverture soit remplie de gens ordinaires, faisant quelque chose d'ordinaire comme se marier. Au fil des ans, "Different Class" a gagné en pertinence, devenant un album culte qui a même été inclus dans les 1001 albums à écouter avant de mourir, compilés par les critiques internationaux les plus pertinents.

Nous sommes en 1998 et ce groupe a choisi d'utiliser des classiques et de s'afficher sur la couverture, mettant en avant la figure de son chanteur et de son visage le plus connu. Pouvez-vous deviner qui c'est ?

Awful", "Malibu" et, surtout, "Celebrity Skin" ont fait de cet album le plus pertinent de Hole. Courtney Love à l'état pur et aux influences grunge évidentes, avec une pop rock agressive et très agréable.

Cette pochette de 1994 cache une astuce : la tête d'un de ses membres est remplacée par une autre, provenant d'une autre photo, avec Photoshop. Pouvez-vous deviner de qui il s'agit et quel est le titre de l'album ?

En effet, Rivers Cuomo (deuxième à partir de la gauche) a demandé que sa tête soit changée parce qu'il n'aimait pas son apparence sur la photo. C'était le premier album de Weezer et, autre curiosité, dans certaines versions vinyles, les pieds du groupe ne sont pas coupés sur la pochette. Et ça ressemblait à une pochette toute simple, n'est-ce pas ?

Et pourtant, l'album sorti en 2001 est formidable, mais le titre invite à l'oublier. Et c'est parce que l'album et l'une des chansons ont été dédiés au fils du chanteur et visage reconnaissable du groupe.

Oui, Thom Yorke a dédié tout l'album et la chanson "Sail to the moon" à son fils Noah. Un album très éloigné du rock expérimental de Radiohead dans les années 90, mais qui a tout de même enthousiasmé ses fans. D'ailleurs, quelle meilleure façon de clôturer une liste comme celle-ci qu'avec un petit "Amnesiac" ?