Dennis Rodman : une vie en dents de scie

La légende du 'ver de terre'
Il a 60 ans
Un fort tempérament
Retour en arrière
Une enfance différente
Victime de harcèlement scolaire
Poussée de croissance et basketball
Il a débuté à Oklahoma
Famille adoptive
Un physique impressionant
Toujours sur le fil
Il est entré à la NBA à 25 ans
Un père inattendu
Deuxième abandon
Un fusil, un van et...
Dennis Rodman est mort ce jour-là
Rodman 2.0
Soudain, Madonna
Il a dit non à Madonna
Un changement radical en demi-teinte
'Sports Illustrated'
Il aime la provocation
Il s'est marié avec lui-même
Le styliste des stars
Une signature chez les Chicago Bulls
Trois saisons et trois bagues de championnat
Avec Van Damme, à Hollywood
Il est assis sur une mine d'or
Polémiques presque au quotidien
Il fait ses adieux aux Chicago Bulls... et à la NBA
Hall of Fame en 2011
Un mariage... et un divorce éclair
Patrimoine en baisse
Son rapprochement étonnant avec la Corée du Nord
Un ami, un serviteur, un fan...
Il fait partie du passé
Une vie en dents de scie
'Le ver de terre' parmi les meilleurs
La légende du 'ver de terre'

Dennis Rodman était surnommé 'le ver de terre' en référence à ses capacités à se faufiler parmi les grands pour aller capter tous les rebonds. Michael Jordan déclarait dans le documentaire sportif 'Rodman : pour le meilleur ou pour le pire' de ESPN (sorti en 2019) qu’il ne pensait pas que Rodman arriverait à ses 40 bougies étant donné son style de vie.

Il a 60 ans

« Rien qu’à voir le style de vie qu’il menait, jamais je n’aurais imaginé qu’il arriverait à fêter ses 40 ans. Il brûlait la chandelle par les deux bouts ». Et pourtant... en 2021, le meilleur défenseur des Bulls a fêté ses 60 ans et l'ancien joueur de la NBA n'a pas changé de style de vie pour autant. On dirait que le ver de terre est bien décidé à s'accrocher.

Un fort tempérament

Dennis Rodman a été le meilleur exemple du mélange entre la figure de la NBA et la star du Rock qui est passé par un sport ayant une nette tendance à déifier les gens de grande envergure. Rodman a sublimé ce culte du caractère tout en continuant d’être performant sur le terrain.

Retour en arrière

Mais, d’où vient cette obsession pour sortir de la norme, de se faire toujours remarquer et d’être toujours singulier, et ce, en faisant de l’ombre au meilleur joueur de l’histoire de la NBA ? Le documentaire sportif ESPN l’explique très bien.

Une enfance différente

Dennis Rodman a vu son père abandonner sa famille alors qu’il n’avait que trois ans. Il a grandi avec sa mère et ses deux sœurs. Ensemble, elles se déguisaient et donc Dennis aussi. Le joueur portait des talons hauts et ses sœurs le maquillaient.

Victime de harcèlement scolaire

À la même époque, au collège, comme indiqué dans le documentaire 'Rodman : pour le meilleur ou pour le pire' de ESPN, des élèves le frappaient presque tous les jours, face à l’apathie défensive du jeune homme.

 

Poussée de croissance et basketball

Tout a changé pour lui à l’adolescence : à 18 ans, Dennis prend 30 centimètres d'un coup et l'adolescent se met à grandir de manière surhumaine. Le harcèlement scolaire cesse et une nouvelle porte s’ouvre devant lui : le basketball.

 

Il a débuté à Oklahoma

À seulement 20 ans, Dennis mesure 2,07 mètres. Il commence sa carrière dans l’équipe d’Oklahoma, où il rencontre Bryn Rich. Cette amitié fraternelle sera décisive pour le joueur.

Famille adoptive

La famille Rich a recueilli Dennis Rodman. En échange, il travaillait pendant des heures dans leur jardin.

Un physique impressionant

À cette époque, Dennis Rodman laissait déjà deviner que ses capacités physiques étaient hors du commun. Michael Jordan était impressionné par la disposition du joueur pour s’entraîner ou aller à un match avec très peu d'heures de sommeil derrière lui, car il pouvait encore « courir très vite ».

Toujours sur le fil

Dennis Rodman était excessif à tous les égards. Dans sa vie personnelle, mais aussi sur le terrain, où il se sentait à l’étroit et où, presque à chaque match, le joueur se laissait tomber dans la foule.

Il est entré à la NBA à 25 ans

Rodman portait le numéro 27 de la seconde mi-temps du Draft de 1986 avec les Pistons de Détroit et il rencontre aussi l’entraîneur Chuck Daly. Ce dernier se souvient dans le documentaire que Rodman 'n’avait peur de rien ni de personne'.

 

Un père inattendu

Daly incarnait le père qu’il n’avait jamais eu. Avec lui, il avait l’habitude de passer les fêtes de fin d’année, comme Noël ou Thanksgiving. Il restait sobre et c’était un véritable professionnel.

Deuxième abandon

Rodman gagne le titre de la Meilleure Défense de la NBA et deux bagues de championnat avec les Pistons, en 1989 et 1990. Un an plus tard, Chuck Daly abandonne l’équipe et Dennis Rodman entre en dépression.

Un fusil, un van et...

Le départ de son père informel, puis les disputes répétées avec son ex-femme pour la garde des enfants, l’ont amené à vouloir faire une tentative de suicide en février 1993. Il ne l’a pas fait, car l’ex-joueur de la NBA s’est endormi dans son van, l'arme posée à côté de lui...

Dennis Rodman est mort ce jour-là

Même s’il n’a pas appuyé sur la détente, « ce jour-là, Dennis Rodman est mort, je parle de celui qui voulait faire plaisir à tout le monde », raconte-t-il dans ses mémoires. Cette année-là, il signe chez les San Antonio Spurs (une équipe du Texas) et après avoir vu Wesley Snipes dans le film 'Demolition Man'/'Le Destructeur', au Québec, il adopte une crête jaune.

Rodman 2.0

Dennis Rodman devenait une 'star du rock' et ce statut s’est décuplé lorsqu’il a commencé à sortir avec la chanteuse Madonna en 1994. Rodman aimait la célébrité et c’était réciproque.

Soudain, Madonna

Dans un entretien pour la revue 'Playboy', l’ailier a avoué qu’il avait rompu avec Madonna car il ne voulait pas d’enfant avec elle.

Il a dit non à Madonna

Oui, Dennis Rodman a osé rompre avec l’une des femmes les plus convoitées du moment, et ce, au sommet de sa gloire. Le monstre médiatique n’a pas fini de faire parler de lui...

 

Un changement radical en demi-teinte

Avec l’aide de son agent, Dwight Manley, Dennis Rodman a changé radicalement de style. Du jour au lendemain, il se teint les cheveux et met du vernis à ongles. Il change aussi sa garde-robe pour adopter des vêtements plus féminins.

'Sports Illustrated'

Tout cela a été immortalisé à la une de 'Sports Illustrated' en 1995, où il est apparu vêtu d’un short en cuir, d’un corset et accompagné d’un perroquet. Il entre ainsi dans les annales de la mode.

Il aime la provocation

Son changement d’image est accompagné de déclarations explosives : il fréquente les bars gays, adopte une vestimentaire NBA plutôt séduisante. Il a aussi des relations avec des femmes trans et donne un baiser en direct au célèbre drag queen RuPaul.

Il s'est marié avec lui-même

Toute cette agitation stylistique a été couronnée par la présentation de son autobiographie, 'Plus méchant tu meurs' (1996), où il est apparu en robe de mariée… car le joueur excentrique a décidé de se marier avec lui-même.

Le styliste des stars

Et non, ce n’était pas improvisé ou toxique. Loin de là. Kevyn Aucoin, qui maquille notamment Cher ou Madonna, a fusionné sa masculinité à l'infini avec son côté plus féminin.

Une signature chez les Chicago Bulls

Le livre est un succès, sa côte de popularité augmente et, pour couronner le tout, le joueur signe chez les Chicago Bulls. De plus, Michael Jordan le rejoint après un détour dans le monde du baseball.

 

Trois saisons et trois bagues de championnat

Au bout de trois ans, 'le ver de terre' des Bulls de Jordan a un bilan très positif : trois bagues de championnat et le respect éternel du monde du basket comme équipier de Jordan.

Avec Van Damme, à Hollywood

Alors, que manque-t-il à Dennis Rodman ? Hollywood, bien sûr ! Il s’essaie donc au cinéma en 1997 avec Jean-Claude Van Damme dans le film 'Double Team'/'Duo Explosif', au Québec.

Il est assis sur une mine d'or

Cette année-là, Rodman a touché 10 millions de dollars au cinéma, soit trois millions de plus qu’avec les Bulls (son contrat avec les Chicago Bulls était de 7 millions de dollars). Le 'bad boy' de la NBA étaient désormais sous les feux de la rampe.

Polémiques presque au quotidien

À l’époque, la police venait toutes les semaines chez lui, car les voisins se plaignaient beaucoup du bruit. Il a été arrêté à maintes reprises pour conduite en état d’ébriété, pour désordre public ou encore pour se battre dans la rue. Rien ni personne ne pouvait l’arrêter.

Il fait ses adieux aux Chicago Bulls... et à la NBA

Mais il est arrivé un moment où le public s’est lassé de ses excès. Après avoir quitté les Bulls en 1998, il rejoint les Lakers puis Mavericks et abandonne finalement la NBA dans les années 2000 et s'est fait plus discret que prévu.

Hall of Fame en 2011

Bien entendu, en 2011, il obtient sa place au 'Hall of Fame', au côté de deux légendes : Pippen et Jordan.

Un mariage... et un divorce éclair

Parmi ses dernières tentatives pour attirer l’attention, on peut citer son mariage express avec l'actrice Carmen Electra en 1998 (leur mariage aura duré 9 jours à peine) ou son changement de nom. Cela n’a pas servi à grand-chose. Rodman a arrêté de briller il y a fort longtemps...

Patrimoine en baisse

Évidemment, ses revenus ont commencé à baisser et son train de vie également. Il avait pourtant gagné 27 millions de dollars, et ce, uniquement à la NBA… pourtant selon 'Celebrity Net Worth', l’ex-joueur disposerait uniquement de 500 000 dollars.

Son rapprochement étonnant avec la Corée du Nord

Ce besoin de revenus et d’attention l’a conduit à accepter un contrat pour améliorer l’image de la Corée du Nord en Occident. Lorsque son agent a eu vent que la Corée du Nord était une dictature, le contrat était déjà signé.

 

Un ami, un serviteur, un fan...

Kim Jong-Un a étudié en Europe dans les années 90, plus précisément en Suisse et il s’est avéré être un grand fan des Bulls. Le dictateur et l’ex-joueur sont devenus de très bons amis.

 

Il fait partie du passé

Aujourd’hui, Dennis Rodman appartient désormais au passé. Un représentant de ces merveilleuses et folles années 90, au même titre que Pamela Anderson (l’une de ses anciennes conquêtes) ou encore Jason Priestley (Brandon Walsh de Beverly Hills : 90210).

 

Une vie en dents de scie

Après plusieurs passages en cliniques de désintoxication, cinq biographies publiées et de controverses à n’en plus finir, 'le ver de terre' a fêté ses 60 ans et son esprit rebelle est passé à autre chose.

'Le ver de terre' parmi les meilleurs

Sélectionné parmi les meilleurs 75 joueurs de l’histoire de la NBA, Rodman a été une véritable révolution dans le domaine du basketball américain, non seulement sur le terrain, mais aussi dans sa vie privée.

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