Le célicouple : la nouvelle tendance des relations amoureuses

Avez-vous entendu parler du « célicouple » ? Cette contraction des termes « célibat » et « couple » désigne une nouvelle tendance dans la manière de vivre les relations amoureuses. On vous dit tout.

Concrètement, il s’agit bien d’une forme de couple stable et exclusif, mais où chacun vit chez soi. Au quotidien, ce format est donc à mi-chemin entre le célibat et la vie à deux.

En France, l’Institut national d’études démographiques (Ined) s’est penché sur le sujet. Son enquête a révélé qu’environ 2 millions de Français auraient été séduits par cette formule.

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Cette tendance serait plus marquée chez les personnes de plus de 45 ans. ‘TF1’ rapporte ainsi que seuls 22 % des 45-65 ans interrogés souhaiteraient emménager avec leur partenaire.

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Cela s’explique par le fait que ces individus ont souvent déjà vécu en couple avant de connaître une rupture. Ils souhaitent donc « redonner une chance à l’amour », comme le souligne ‘TF1’, mais sous une forme différente.

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« Ils ont vécu 10/20 ans ensemble, sont passés par tous les écueils : ils ont tout fait ensemble, sont peut-être devenus comme des colocs avant de se séparer. Dans ce second souffle, ce nouveau célibat, ils vont vouloir rencontrer, partager, se connecter, mais aussi se retrouver avec eux-mêmes », indique Élodie Cavalier, une coach citée par ‘Le Journal des femmes’.

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« Souvent, ces personnes ne souhaitent plus avoir d’enfants, elles ont donc moins de pression sociale, moins d’impératifs à vivre en couple », ajoute Arnaud Régnier-Loilier, directeur de recherche à l’Ined, cité par ‘TF1’.

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De leur côté, les jeunes sont plus classiques : 68 % des 26-30 ans interrogés souhaiteraient emménager avec leur partenaire, soit une proportion plus de trois fois supérieure à celle de leurs aînés.

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Mais pourquoi le « célicouple » séduit-il tant ? Car il semble avoir les bons côtés de la vie de couple, comme le partage d’activités et la stabilité émotionnelle, tout en évitant les contraintes typiques de la vie sous le même toit.

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Les avantages sont en effet nombreux, à commencer par l’absence de partage des tâches du quotidien, un sujet très propice aux conflits. Par ailleurs, le temps passé ensemble devient un choix et jamais une obligation.

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« Vivre chacun chez soi en couple signifie que l'on veut les moments que l'on passe ensemble, il n'y a pas d'obligation », rappelle Élodie Cavalier, qui ajoute qu’« on choisit ce que l'on partage et on ne se sent pas obligé de tout partager ».

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Ainsi, chaque partenaire peut vaquer à ses occupations et conserver une part de liberté sans pression, ce qui améliore la qualité des rencontres.

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« Les deux amoureux apprennent à ne pas faire peser sur l’autre toutes ses petites manies, ses habitudes, qui peuvent être agaçantes dans le quotidien et garder les bons moments », note Johanna Rozenblum, une psychologue clinicienne interrogée par ‘Doctissimo’.

« Il y a sans doute dans ce choix la peur de perdre son indépendance dans le couple ou alors une volonté de la garder ou de la regagner, par exemple dans un couple dont les enfants sont devenus grands et qui veut retrouver une indépendance personnelle sans se quitter. », explique Johanna Rozenblum.

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Cependant, un accord est nécessaire entre les deux parties, notamment sur l’avenir de la relation. Le couple a-t-il vocation à vivre toujours séparé ? Que faire si seul l’un des deux partenaires souhaite emménager avec l’autre ?

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Malgré son nom et le fait qu’il implique deux logements différents, le « célicouple » ne doit pas être confondu avec une relation libre ! Attention à bien clarifier les termes de la relation, et soyez vigilant si on vous propose trop tôt cette formule.

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Malgré ses avantages indéniables, le « célicouple » a aussi des limites, comme une plus grande distance face au stress du quotidien ou en cas de problèmes de santé. Et vous, vous laisserez-vous tenter ?

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