Présidentielle 2022 : découvrez la liste officielle des candidats !
À un mois du premier tour, la campagne présidentielle commence à battre son plein en France. Beaucoup de candidats se sont déclarés pour la magistrature suprême mais seuls douze d’entre eux sont parvenus à franchir l’obstacle des 500 signatures.
En effet, afin d’éviter un trop-plein de candidatures, le système électoral français impose aux candidats d’être soutenus officiellement par au moins 500 élus locaux ou nationaux : députés, sénateurs, députés européens, conseillers départementaux et régionaux, maires… Des conditions strictes, y compris pour certains candidats connus et soutenus par une partie de l’opinion. Découvrez avec nous la liste des heureux élus et des candidats malheureux.
Le président sortant a déclaré officiellement sa candidature à sa réélection le 3 mars, dans une "lettre aux Français" transmise à la presse régionale. À la même date, le chef de l’État avait largement franchi l’écueil des signatures, avec 1974 soutiens validés.
Investie par un parti (Les Républicains) qui compte de nombreux élus, Valérie Pécresse n’a guère eu de frayeurs et peut même s’enorgueillir d’avoir reçu le plus grand nombre de signatures, avec un total de 2556.
En grande difficulté dans les sondages, la maire de Paris investie par le Parti socialiste peut malgré tout compter sur le réseau d’élus que compte sa formation politique. Avec 1387 soutiens, sa candidature à la présidentielle a été validée haut la main.
Candidate pour la troisième fois, la patronne du Rassemblement national a pu recueillir un total de 603 signatures. Mais la quête a été plus compliquée cette année pour Marine Le Pen, entre la concurrence d’Éric Zemmour et la transparence imposée aux élus.
Placé en quatrième position dans les sondages, Éric Zemmour est désormais certain de pouvoir concourir à l’élection présidentielle. Il dispose de 721 parrainages malgré la réticence des élus à le soutenir publiquement.
Le candidat écologiste totalise 689 signatures. La bonne performance des Verts aux élections municipales de 2020 lui a été d'une aide précieuse dans sa quête.
Candidat pour la troisième fois à la magistrature suprême, le chef de file de la France insoumise a rencontré certaines difficultés pour atteindre les 500 signatures, mais il a fini par réunir un total de 873 soutiens.
Moins haut que Mélenchon dans les sondages, le candidat du Parti communiste Fabien Roussel a cependant obtenu presque autant de soutiens d'élus. Avec 619 parrainages, sa candidature a été aidée par ce qu’il reste d’élus communistes.
Le leader de Debout la France tente une nouvelle fois sa chance, après sa participation aux élections de 2012 et 2017. Avec 582 signatures, sa candidature est finalement validée, mais la recherche des parrainages a été plus difficile et incertaine cette année.
Figure populaire malgré des sondages extrêmement bas, élu d’expérience, Jean Lassalle peut se flatter d’avoir recueilli un total de 620 signatures. Sa deuxième candidature consécutive à l’Élysée est en route.
Avec 570 parrainages, Nathalie Arthaud est en mesure de pouvoir de nouveau concourir pour la plus haute fonction de l’État. Il faut souligner que, malgré l’absence d’élus, le parti Lutte ouvrière est parvenu de nombreuses fois à recueillir les 500 soutiens requis.
Le suspense a duré jusqu'à la toute dernière minute, mais Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) va pouvoir se présenter une nouvelle fois à l'élection présidentielle, après ses tentatives ratées de 2012 et 2017.
Investie après sa victoire à la Primaire populaire de la gauche, Christiane Taubira a connu de grandes difficultés pour recueillir des soutiens, n’en ayant reçu finalement que 241. L'ancienne ministre de la Justice a dû renoncer à se présenter.
Avec seulement 279 signatures, le candidat eurosceptique a échoué dans sa quête de parrainages. Il ne pourra donc pas se présenter une seconde fois après sa tentative de 2017.
De nombreux autres candidats n'ont pas réussi à franchir le cap des 500 signatures. Citons par exemple la candidate du Parti animaliste Hélène Thouy, le représentant de Révolution permanente, Anasse Kazib, l’intellectuel libéral Gaspard Koenig (sur la photo) ou encore Georges Kuzmanovic, l’ancien bras droit de Jean-Luc Mélenchon et Florian Philippot, l'ancien numéro 2 du FN. Seuls 12 candidats sont qualifiés pour se présenter au premier tour. Rendez-vous le 10 avril pour connaître les résultats !