Voici les 15 émissions de téléréalité les plus consternantes de tous les temps : les connaissez-vous ?

La téléréalité : divertissement aveugle ou lente érosion de la culture ?
Le comble du pire
“MILF Manor”, en 2023 : l’horreur freudienne
“Miriam et les garçons”, en 2003 : transphobie télévisée
“The Briefcase”, en 2015 : Hunger Games, mais en vrai !
“Miss Swan”, en 2004 : standards de beauté malsains et chirurgie extrême
“Black. White”, en 2006 : des stéréotypes comme seul argument ?
“The Anna Nicole Show”, de 2002 à 2004 : exploitation de stars
“Are You H o t?”, en 2003 : une émission superficielle
“The Apprentice”, de 2004 à 2014 : de la téléréalité à la maison blanche
“Accro à ma sœur”, en 2021 : une relation un peu trop fusionnelle
“Bridalplasty”, en 2010 : malsain et dangereux !
“Born in the Wild”, en 2015 : le coup de théâtre est de savoir si cette femme va mourir
“Kenny vs Spenny”, entre 2003 et 2010 : on aime ou on déteste
“Dans la famille S e x y”, en 2002 : “comme
“Shattered”, en 2004 : voyeurisme sur personne en manque de sommeil
La téléréalité : divertissement aveugle ou lente érosion de la culture ?

Elles glorifient des personnes sans talent, elles cherchent à humilier les participants, ne reflètent pas la réalité... Depuis l'explosion de ce genre de programme télévisé à la fin des années 90, début 2000, elles ont toujours été sous le feu des critiques. Même des succès comme "The Real World", "Big Brother" et "Survivor" ont été mis en cause.

Le comble du pire

Le genre atteint parfois des niveaux inimaginables, bien au-delà de ce que l'on avait déjà vu dans des émissions mettant en scène Paris Hilton ou Kim Kardashian, et même bien plus loin que des émissions où les participants étaient forcés de manger des testicules, ou celles qui essayaient de détruire des relations compliquées.

Photo : Keeping up with the Kardashians, E ! Network

“MILF Manor”, en 2023 : l’horreur freudienne

Entre complexe d'œdipe et malaise freudien, cette émission met en scène des "cougars", des femmes âgées qui préfèrent les jeunes hommes, dans une villa au Mexique. Le but ? Sortir avec des hommes plus jeunes avec qui elles partagent la villa. Ce n'est pas si choquant, me direz-vous... mais vous vous trompez. Car les jeunes hommes en question sont leurs fils !

Photo : M/LF Manor, TLC

“Miriam et les garçons”, en 2003 : transphobie télévisée

Miriam Rivera, une superbe mannequin mexicaine devait choisir un prétendant parmi six hommes. Mais à la fin de cette émission de téléréalité britannique, lorsque la protagoniste a révélé être en fait une femme transsexuelle, elle se fait rejetée par le vainqueur dont elle était éprise, et les participants ont tous les six poursuivis l'émission en justice.

Photo : Miriam Rivera (victoria aka) Facebook

“The Briefcase”, en 2015 : Hunger Games, mais en vrai !

Les producteurs de cette téléréalité américaine ont été accusés d'exploiter des familles en difficulté en leur infligeant des tortures psychologiques à des fins de pur divertissement par le site web d'un des principaux magazines d'information hebdomadaires américains, "Time". Dans cette émission, deux familles en difficulté financière reçoivent chacune une mallette contenant 101 000 dollars, et elles doivent décider si elles gardent tout ou si elles en donnent une partie à l'autre famille.

Photo : The Briefcase, CBS

"Mon étrange dépendance", de 2010 à 2015 : se moquer des troubles mentaux

Si vous avez vu cette émission, vous avez surement pu observer des gens qui mangent de tout, des cloisons sèches aux coussins de canapé, en passant par des couches sales ou les cendres d'un parent décédé, qui ont des rapports intimes avec une voiture et qui boivent même du vernis à ongle. Les téléspectateurs ont adoré ce classique de TLC qui tourne autour d'addictions bizarres et souvent nuisibles.

Photo : My Strange Addiction, TLC

Découvrez le secret (sportif) le mieux gardé de Kim Kardashian !

“Miss Swan”, en 2004 : standards de beauté malsains et chirurgie extrême

Même au début des années 2000, l'émission était tournée en dérision pour sa superficialité et son sadisme. Cette émission tristement célèbre prenait des femmes à l'apparence ordinaire, qui étaient surnommées "vilains petits canards" et leur faisait subir une chirurgie plastique extrême pour les transformer en "beaux cygnes".

Photo : The Swan, FOX

“Black. White”, en 2006 : des stéréotypes comme seul argument ?

Cette émission a remporté un Emmy pour le meilleur maquillage à l'époque, mais n'aurait probablement pas reçu le même accueil aujourd'hui. Et pour cause : pendant six semaines, deux familles se sont maquillées pour "devenir la race opposée". Elles ont ensuite emménagé ensemble pour voir ce que cela donnerait. Outre la "black face", il s'est avéré que si la famille noire était légitime, la famille blanche, elle, était composée d'acteurs. Finalement, l'émission aura au moins permis d'aborder un peu la question du racisme aux États-Unis.

“The Anna Nicole Show”, de 2002 à 2004 : exploitation de stars

Dans les années qui ont suivi l'émission, Anna Nicole et son fils Daniel Wayne Smith, qui apparaissait dans l'émission, sont morts d'overdoses dues à des mélanges toxiques de médicaments délivrés sur ordonnance. Dans cette téléréalité qui suivait le quotidien de l'ancienne playmate qui s'est fait connaître en épousant un milliardaire de 89 ans avant sa mort, on peut la voir adopter des comportements erratiques, et avoir des problèmes d'élocution sous l'emprise de stupéfiants, bien que cela ne soit pas souligné dans l'émission. Ce fut un énorme succès pour "E! Network".

Le destin tragique d'Anna Nicole Smith, raconté dans un documentaire sur Netflix

“Are You H o t?”, en 2003 : une émission superficielle

L'émission a été annulée après six épisodes en raison de son faible taux d'audience. Incroyablement superficiels, les juges évaluaient donnaient des notes aux candidats en fonction de critères tels que le "visage", le "corps" et le "s e x-appeal". L'un des juges, Lorenzo Lamas, s'est distingué en utilisant un pointeur laser pour souligner les défauts des candidats.

Photo : Are You H o t? The Search for America’s S e x i e s t People, ABC

“The Apprentice”, de 2004 à 2014 : de la téléréalité à la maison blanche

Y ont participé Donald Trump lui-même, ses enfants et même la légendaire apprentie Omarosa Manigault... Qui en 2004 aurait imaginé voir Trump à la tête du pays 12 ans plus tard ? Qu'un candidat de téléréalité devienne l'une des personnes les plus influentes au monde a de quoi troubler, quel que soit notre avis sur l’ancien président !

Photo : The Apprentice, NBCS

“Accro à ma sœur”, en 2021 : une relation un peu trop fusionnelle

Faire exactement les mêmes choses au même moment, porter des vêtements identiques, se ressembler en tout point, et même sortir avec le même homme ! Dans cette émission pour le moins étrange de "TLC", on suit des sœurs obsédées l'une par l'autre !

Photo : Extreme Sisters, TLC

“Bridalplasty”, en 2010 : malsain et dangereux !

Le magazine féministe "Jezebel" a qualifié cette émission de "malsaine" et de "dangereuse". Douze femmes s'affrontent pour gagner un mariage et toute la chirurgie plastique qu'elles souhaitent avant de se marier. Ça vous rappelle quelque chose ? C'est le chirurgien plasticien à l'origine de l'émission "The Swan" qui a participé à la création de cette mine d'or de la chaîne "E! Network".

Photo : Bridalplasty, E! Network

“Born in the Wild”, en 2015 : le coup de théâtre est de savoir si cette femme va mourir

Accoucher en plein air, sans l'aide d'aucun médecin, pour une émission de téléréalité. Le but ? Savoir si elles survivront avec leurs bébés. Cette émission de téléréalité américaine est l'une des plus irresponsables de tous les temps.

Photo : Born in the Wild, Lifetime

“Kenny vs Spenny”, entre 2003 et 2010 : on aime ou on déteste

Le quotidien canadien "Globe and Mail" a qualifié cette émission de "stupide pitrerie d'école primaire de la part d'imbéciles avides d'attention". Dans cette émission canadienne, on suivait deux meilleurs amis dans une série de défis qui les poussaient généralement à bout. Les défis comprenaient "Qui peut porter le plus longtemps une pieuvre morte sur la tête" et "Qui peut supporter le plus de tortures". Pour ne rien arranger, le gagnant humiliait le perdant en lui faisant manger les restes accrochés à un gratte-langue.

Photo : Kenny vs Spenny, Showcase

“Dans la famille S e x y”, en 2002 : “comme "Love Island", mais avec votre frère ou votre sœur qui vous regarde batifoler", selon "The Guardian”

"Love Island", mais en poussant le concept au bout. C'est ainsi que l'on pourrait qualifier la création de "Netflix". Dans les deux émissions, des célibataires séduisants à la recherche de l'amour au cours d'un concours passionnant. Mais pour "Dans la famille S e x y", vos frères et sœurs vous observent pendant vos rendez-vous !

Photo : Dated and Related, Netflix

“Shattered”, en 2004 : voyeurisme sur personne en manque de sommeil

Pour gagner un maximum de 100 000 livres sterling, dix participants devront se priver de sommeil pendant sept jours ! Et les effets à long terme sur la santé ? On s'en fiche, n'est-ce pas ? En tout cas, malgré les hallucinations, des comportements étranges et hostiles, les critiques de cette émission britannique ont affirmé que regarder des gens ne pas dormir était une expérience visuelle plutôt ennuyeuse.

Photo : Shattered, Channel 4

'Fame' : que sont devenus les acteurs du film 40 ans plus tard ?

Et aussi