40e Victoires de la Musique : la cérémonie et le palmarès en images

Ce vendredi 14 février, les 40^e Victoires de la Musique ont eu lieu en direct de la Seine Musicale, à Paris. On vous raconte tout sur ce grand rendez-vous annuel de la musique française et francophone !

Président d’honneur de la cérémonie, Alain Souchon a interprété sa chanson-culte « Foule sentimentale » entouré de ses fils, Pierre et Ours. Tous deux récompensés cette année, Santa et Pierre Garnier lui ont succédé sur scène.

On n’arrête plus Zaho de Sagazan ! Révélée au grand public après ses quatre Victoires l’an dernier, la chanteuse de 25 ans a remporté cette fois la prestigieuse Victoire de l’artiste féminine.

« Je crois que vous m'aimez bien, moi je vous adore aussi, j'espère que ce sera une relation longue », a déclaré, émue, la chanteuse devenue incontournable, dont la renommée dépasse les frontières françaises.

Le rappeur Gims a remporté la Victoire de l’artiste masculin de l’année. Une consécration pour ce chanteur toujours aussi populaire, alors que les Victoires ont longtemps eu la réputation de bouder le rap et les musiques urbaines.

« D'être récompensé par des gens de la musique, d'avoir été choisi par des pros, par des gens qui m'ont vu évoluer dans ce milieu, dans ce monde-là, c'est un honneur donc merci infiniment », a déclaré Gims après avoir reçu sa récompense.

Le chanteur en a profité pour évoquer la situation « terrible » dans son pays, la République démocratique du Congo, où s’affrontent les forces gouvernementales et les rebelles soutenus par le Rwanda. Il a aussi laissé entendre que sa prochaine tournée, « Dernier Tour », pourrait bien être la dernière.

La Victoire de la révélation féminine de l’année a été remise à Solann par Jeanne Mas, qui avait remporté ce prix lors de la première édition des Victoires il y a 40 ans, en 1985.

« J'ai énormément de chance de pouvoir faire un métier que j'aime (…) il y a énormément de personnes aussi qui ne peuvent pas le faire parce qu'elles passent du temps à survivre au lieu de vivre donc je voudrais juste mettre un petit peu de lumière sur l'association Utopia 56 qui accueille les réfugiés en France », a déclaré la chanteuse sur scène.

La Victoire de la révélation masculine de l’année a été décernée à Pierre Garnier. Lancé par la Star Academy, il avait déjà remporté le titre de la Révélation francophone de l’année aux NRJ Music Awards l’an dernier.

Pierre Garnier a remporté une deuxième Victoire, celle de la meilleure chanson originale, pour « Ceux qu’on était ». Sorti en février 2024, le titre était devenu numéro 1 des ventes en 24 heures et il avait été certifié single de diamant en mai.

Artiste la plus nommée cette année avec quatre nominations, Santa n’est pas repartie bredouille, puisque son album « Recommence-moi » a été couronné album de l’année.

La musicienne a dédié sa Victoire à ses parents, tous deux décédés. Sa mère américaine était Diana Eckert, la chanteuse du groupe Daisy Duck.

Nominée dans la catégorie de la révélation féminine, Yoa a finalement remporté la Victoire de la révélation scène. La chanteuse franco-suisse d’origine camerounaise a sorti son premier album cette année.

Grands moments de l’année 2024 en France, les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques de Paris, conçues par le directeur artistique Thomas Jolly, ont reçu la Victoire du concert de l’année.

Réalisée par Thibaut de Longeville et diffusée sur Arte, la série documentaire « DJ Mehdi : Made in France » sur le parcours du producteur de hip-hop DJ Mehdi a reçu la Victoire de la meilleure création audiovisuelle.

Enfin, deux Victoires d’honneur ont été attribuées : la première à Sylvie Vartan, qui fait ses adieux à la scène et qui l’a reçue des mains de son fils, David Hallyday, et la seconde à Eddy Mitchell. Bien mérité pour ces deux légendes !

Le répertoire inusable d’Eddy Mitchell a justement été repris par des interprètes jeunes, comme Féfé (« Vieille Canaille ») et Solann (« Couleur menthe à l’eau »), ou moins jeunes, comme Alain Chamfort (« Toujours un coin qui me rappelle ») et Alain Souchon (« Rio Grande »).